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EXCLU VIDEOS - La ligne droite : Rachida Brakni, Cyril Descours et Régis Wargnier dans les starting-blocks

Rachida Brakni, Cyril Descours et Régis Wargnier dans les starting-blocks

<strong>Pour la sortie du nouveau film de Régis Wargnier, La ligne droite, <em>Premiere.fr </em>est allé rencontrer le cinéaste et les acteurs principaux, <strong>Rachida Brakni</strong> et <strong>Cyril Descours</strong>, à l?INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), pour recueillir leurs impressions post-tournage.</strong> <strong> </strong> Après deux documentaires sur l?athlétisme (<em>C?urs d?athlètes</em> et<em> D?or et d?argent</em>), <strong>Régis Wargnier exprime enfin sa passion dans un film aux notes dramatiques</strong>. C'est au moment de la réalisation de son premier documentaire, en 2003, que le cinéaste a trouvé l?enrobage fictionnel nécessaire à la réalisation d'un film sur l'athlétisme : "<em>Aux Mondiaux de 2003, au stade Charléty, quand je filmais Hicham El Guerrouj à l?entraînement, j?ai vu le coureur non-voyant Aladji Ba qui, quelques jours plus tard, devait d?ailleurs emporter une médaille de bronze au 400 m. Avec son guide, Denis Augé, ils travaillaient sur la piste, attachés l?un à l?autre par le poignet. Ces deux hommes, le non-voyant avec ses lunettes et le guide, le lien qui les unissait, la dépendance, leurs foulées ensemble? Il y avait là quelque chose de fondamentalement émouvant."</em> <em> </em> Derrière l?histoire de deux athlètes,<em> La ligne droite </em>est avant tout "<em>un film porté sur l?humain</em>", claironnent les trois interviewés. Il repose sur le tandem Leila (<strong>Rachida Brakni</strong>) -Yannick (<strong>Cyril Descours</strong>), qui dévastés, par de graves évènements vont se retrouver dans la pugnacité que confère le sport de haut niveau. <strong>Voici le pitch</strong> : Leïla, après cinq années de prison, retrouve la liberté. Elle va rencontrer Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. La seule discipline que celui-ci peut pratiquer avec son handicap, c?est la course. Mais avec un guide, auquel il est attaché, par un fil, le temps de l?entraînement. Ce guide, c?est Leïla, athlète de haut niveau dans sa vie d?avant. Leïla se tait sur son passé. Yannick, étouffé par les marques de compassion de son entourage, va s?arranger de ce silence. L?entraînement, et puis les projets de compétition vont les aider à se reconstruire, l?un avec l?autre. Il leur faudra se confronter à leur passé pour entrer dans la ligne droite. Après les confidences de<strong> Régis</strong>,<strong> Rachida </strong>et <strong>Cyril </strong>sur la manière d?appréhender la problématique de la cécité à l?écran, les deux acteurs principaux nous révèlent la teneur de leur entrainement sportif. Même si <strong>Rachida Brakni</strong> s'est blessée avant la fin du tournage, obligeant le cinéaste à suivre son plan B, tous se sont exaltés sur la scène finale tournée au Stade de France lors d?une vraie compétition sportive. Le mieux est encore de leur laisser la parole. <strong><em>La ligne droite </em>est sorti dans les salles françaises depuis hier, le mercredi 9 mars.</strong> Par Charlotte Sarrola

Pour la sortie du nouveau film de Régis Wargnier, La ligne droite, Premiere.fr est allé rencontrer le cinéaste et les acteurs principaux, Rachida Brakni et Cyril Descours, à l’INSEP (Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance), pour recueillir leurs impressions post-tournage. Après deux documentaires sur l’athlétisme (Cœurs d’athlètes et D’or et d’argent), Régis Wargnier exprime enfin sa passion dans un film aux notes dramatiques. C'est au moment de la réalisation de son premier documentaire, en 2003, que le cinéaste a trouvé l’enrobage fictionnel nécessaire à la réalisation d'un film sur l'athlétisme : "Aux Mondiaux de 2003, au stade Charléty, quand je filmais Hicham El Guerrouj à l’entraînement, j’ai vu le coureur non-voyant Aladji Ba qui, quelques jours plus tard, devait d’ailleurs emporter une médaille de bronze au 400 m. Avec son guide, Denis Augé, ils travaillaient sur la piste, attachés l’un à l’autre par le poignet. Ces deux hommes, le non-voyant avec ses lunettes et le guide, le lien qui les unissait, la dépendance, leurs foulées ensemble… Il y avait là quelque chose de fondamentalement émouvant." Derrière l’histoire de deux athlètes, La ligne droite est avant tout "un film porté sur l’humain", claironnent les trois interviewés. Il repose sur le tandem Leila (Rachida Brakni) -Yannick (Cyril Descours), qui dévastés, par de graves évènements vont se retrouver dans la pugnacité que confère le sport de haut niveau. Voici le pitch : Leïla, après cinq années de prison, retrouve la liberté. Elle va rencontrer Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. La seule discipline que celui-ci peut pratiquer avec son handicap, c’est la course. Mais avec un guide, auquel il est attaché, par un fil, le temps de l’entraînement. Ce guide, c’est Leïla, athlète de haut niveau dans sa vie d’avant. Leïla se tait sur son passé. Yannick, étouffé par les marques de compassion de son entourage, va s’arranger de ce silence. L’entraînement, et puis les projets de compétition vont les aider à se reconstruire, l’un avec l’autre. Il leur faudra se confronter à leur passé pour entrer dans la ligne droite.Après les confidences de Régis, Rachida et Cyril sur la manière d’appréhender la problématique de la cécité à l’écran, les deux acteurs principaux nous révèlent la teneur de leur entrainement sportif. Même si Rachida Brakni s'est blessée avant la fin du tournage, obligeant le cinéaste à suivre son plan B, tous se sont exaltés sur la scène finale tournée au Stade de France lors d’une vraie compétition sportive. Le mieux est encore de leur laisser la parole.La ligne droite est sorti dans les salles françaises depuis hier, le mercredi 9 mars.Par Charlotte Sarrola