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1984. Joe, jeune homo mal dans sa peau, débarque de sa province pour se joindre à la Gay Pride de Londres. Alors qu'il est réquisitionné pour porter une banderole dans la manif, un militant chevronné débarque avec une belle idée de solidarité : récolter des fonds pour les mineurs en grève. Nous sommes dans l'Angleterre de Margaret Thatcher, et le puissant Syndicat National des Mineurs a en effet voté l'arrêt du travail. Deux mondes que tout oppose vont alors découvrir qu'ils se battent pour la même cause, et contre les mêmes ennemis.Dans la lignée des Virtuoses (Mark Herman, 1997), de Full Monty (Peter Cattaneo, 1997) ou plus récemment de We Want Sex Equality (Nigel Cole, 2011), Pride poursuit une longue tradition british de comédie sociale engagée, feel-good movie qui fait naître de la misère de grands élans de solidarité. Basée sur une histoire vraie, cette aventure chorale embarque quelques vétérans du cinéma britannique (Bill Nighy, Imelda Staunton, Paddy Considine), des visages familiers des sériphiles (Dominic West, rescapé de The Wire) et pas mal de jeunes recrues.Réalisé par Matthew Warchus, Pride sort en salles le 17 septembre. Lire aussi :Notre critique de PrideNotre interview de Bill Nighy, Stephen Beresford et Matthew Warchus