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Choix n°1 : Les Minions, de Pierre Coffin et Kyle Balda, avec les voix de Marion Cotillard, Guillaume Canet...Synopsis : L'histoire des Minions nous vient de la nuit des temps. À l'origine, de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjects les uns que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression.Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l'adolescent rebelle et de l'adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens. Nos trois Minions se lancent dans un palpitant voyage qui va les conduire à leur nouveau maître... qui s'avère être une maîtresse : Scarlet Overkill la première super-méchante de l'histoire. De l'Antarctique au New York des années 60, nos trois compères arrivent finalement à Londres, à l'apogée des mods, où ils vont devoir faire face à la plus terrible menace de leur existence : l'annihilation de leur espèce.Spin-off de Moi, moche et méchant.Existe en version 3DL'avis de Première : Nés il y a des millions d’années, "les Minions" se sont toujours cherché des maîtres malfaisants, dont la rareté grandissante les a poussés à se retrancher dans une grotte où ils dépriment. C’est alors que Kevin a l’idée de partir en quête de la superméchante Scarlet Overkill. Accompagné de Bob et de Stuart, il se lance dans un périple à travers les États-Unis et l’Angleterre de la fin des années 60. Le premier quart d’heure du film, qui présente "les Minions" (d’abord amibes puis créatures soumises aux lois de l’évolution) passant de maître en maître, est un véritable chef-d’oeuvre de slapstick et d’absurde. Surtout, il ne laisse planer aucun doute sur la capacité du rigolo Pierre Coffin (trait d’union avec les "Moi, moche et méchant" et papa des "Minions", auxquels il prête sa voix) à emmener ce spin-off vers des sommets de fun, d’inventivité et de références pop. La téléportation des personnages dans l’Amérique hippie puis dans le Swinging London, notamment, est la grande idée du film. Elle permet aux deux réalisateurs de laisser libre cours à leur imagination et de jouer avec l’inconscient collectif, comme lorsque l’un des Minions soulève une plaque d’égout écrasée par les pas pressés de quatre garçons dans le vent... Gags inépuisables à eux seuls, les borborygmes des personnages, sorte d’espéranto crétin mêlant franglais, italien et espagnol, synthétisent l’esprit radical de cette franchise bis qui délaisse l’émotion pour le cartoon pur.Bande-annonce :  Choix n°2 : Microbe et Gasoil, de Michel Gondry, avec Ange Dargent, Théophile Baquet, Audrey Tautou...Synopsis : "Microbe" est un enfant un peu à la marge, souvent plongé dans ses dessins. "Gasoil", garçon inventif et déluré, est parachuté en cours d'année dans sa classe. Immédiatement une amitié profonde se noue entre eux. Alors que les grandes vacances approchent, les deux amis n'ont aucune envie de passer deux mois avec leur famille. A l'aide d'un moteur de tondeuse et de quelques planches de bois, ils se mettent à fabriquer leur propre "voiture" et partent à l'aventure sur les routes de France...L'avis de Première : C’est l’histoire classique des deux élèves ostracisés qui s’allient pour lutter contre l’adversité. Microbe est un doux rêveur passionné de dessin ; Gasoil, un enfant déterminé et bricoleur. Ensemble, ils vont fabriquer une voiture-maison et prendre la route... On connaît la faculté de Michel Gondry à imaginer des univers inventifs et zinzins où le trouble naît de l’impossibilité pour les protagonistes de s’adapter au monde réel. C’est encore le cas ici, à la différence près que le réalisateur ne noie pas ses effets dramatiques et comiques dans les gadgets. À l’exception de la voiture-maison, prétexte à de jolis moments de cinéma (comme le sont les objets chez Jacques Tati), "Microbe et Gasoil" carbure à l’émotion pure.Bande-annonce :  Choix n°3 : Insidious Chapitre 3, de Leigh Whannell, avec Dermot Mulnorey, Stefanie Scott...Synopsis : Parce qu'elle a l'impression que sa mère défunte cherche à entrer en contact avec elle, la jeune Quinn Brenner se tourne vers Elise, un médium qui possède un véritable don mais refuse de l'utiliser depuis la tragédie qu'elle a vécue autrefois. Lorsque Quinn est attaquée par une entité malveillante, Sean, le père de la jeune fille, supplie Elise de les aider. Secondée par deux parapsychologues, Tucker et Specs, Elise accepte alors de tenter d'entrer en contact avec les morts. Forcée de s'aventurer dans les tréfonds de l'au-delà pour protéger Quinn, Elise va affronter le pire ennemi qu'elle ait jamais rencontré : un démon dévoreur d'âmes…L'avis de Première : Scénariste et acteur de la trilogie "Insidious", Leigh Whannell passe également derrière la caméra, son binôme James Wan demeurant le producteur. Le pitch, lui, reste inchangé : un personnage, ici une ado, subit l’emprise d’un infatigable démon. Whannell relance l’intérêt de la saga en puisant dans le cinéma d’épouvante japonais. L’héroïne en fauteuil roulant ("Paranormal Activity – Tokyo Night") entend des bruits inquiétants chez ses voisins ("The Grudge", "Dark Water"), avant d’y découvrir un clone de Sadako ("Ring"). Le final, d’une sensibilité et d’une puissance extraordinaires, rappelle encore les mélos horrifiques de Hideo Nakata, mais aussi et surtout "Conjuring – Les Dossiers Warren", de James Wan.Bande-annonce :  Voir les autres sorties ciné de la semaine ici