Portrait de la jeune fille en feu
Alamode Film

Portrait de la Jeune fille en Feu, Les Misérables et J'Accuse sont les trois films français qui ont fait le plus d'entrées dans les salles obscures à l'étranger.

Dans un papier publié cette semaine, le magazine Variety rapporte que le cinéma français a aussi largement souffert de la crise sanitaire à l'international. Au-delà des chiffres catastrophiques de l'exploitation dans les salles du territoire, les longs métrages français se sont aussi nettement moins bien vendus à l'étranger, là encore, en raison de la fermeture des cinémas pendant une large partie de l'année 2020 dans de nombreux pays, comme les Etats-Unis.

Concrètement, le nombre de films français sortis dans les salles étrangères a baissé de 30% (à 611 titres) en 2020 et le cinéma français a ainsi vu ses recettes mondiales chuter à 86,6 millions d'euros, soit une baisse de près de 70%, par rapport à 2019, selon une étude dévoilée par UniFrance (citée par Variety). Plus spécifiquement, les ventes de billets à l'étranger sont tombées à 13,7 millions €,  en baisse de 69,8% par rapport à 2019. UniFrance souligne également l'absence de hit majeur pour booster ces chiffres et le ralentissement des marchés émergents comme la Chine. La Russie est d'ailleurs devenue le premier territoire d'exportation du cinéma tricolore en 2020 en terme d'entrées, suivie de l'Espagne et de l'Italie.

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Les trois films français qui ont fait le plus d'entrées en salles, hors France, durant l'année 2020, s'appellent Portrait de la Jeune fille en Feu de Céline Sciamma, Les Misérables, de Ladj Ly, et J'Accuse de Roman Polanski.

Unifrance positive malgré tout et souligne que dans ces circonstances difficiles, le cinéma français "a conservé une forte implantation dans les cinémas et festivals à l'étrange. Sur les huit grands festivals internationaux de cinéma, pas moins de 163 films français ont été sélectionnés en 2020, soit 19,5% de la sélection globale, à égalité avec 2019."

Par ailleurs, "l'absence de blockbusters hollywoodiens a laissé un vide que la production moins médiatisée d'autres pays, dont la France, a contribué à combler (...) Ainsi, les distributeurs et les exploitants du monde entier pourraient se tourner vers les titres français pour offrir quelque chose de nouveau au public."