Love and Monsters
Paramount

Un Bienvenue à Zombieland familial qui sans révolutionner le genre, tient ses promesses de feel good movie d’aventures

La mise en route est très rapide. Contours et enjeux de l’intrigue sont posés dès les toutes premières minutes. Voilà 7 ans, la destruction d’une météorite a provoqué des dommages collatéraux tragiques : un Monsterapocalypse où tous les animaux à sang froid se sont alors transformés en monstrueux kajiûs qui ont pris le contrôle de la Terre. Joel a vu ses parents périr sous ses yeux et, installé sous terre avec une communauté de survivants, il va décider d’affronter ses peurs en tentant de rejoindre sa petite amie installée, elle, dans un autre refuge à 120 kilomètres du sien. Une fois ces bases posées, le film révolutionne t’il le genre du film d’aventures de science- fiction dans lequel il s’inscrit, comme un Bienvenue à Zombieland, ouvertement destiné à un public plus ado ou plus familial ?

Répondre par l’affirmative serait mentir. Et pourtant au fil de ce récit initiatique qui se déroule sans rebondissements trépidant, ce film possède un charme fou. Celui de sa modestie qui n’empêche pas son ambition (mise en scène propre qui ne sacrifie à aucun effet facile ; belle lumière de Lachlan Mine, le chef op’ du Golden Globe du meilleur film étranger 2021, Minari ; effets CGI qui tiennent la route en dépit d’un budget modeste ; bestiaire suffisamment varié pour ne pas donner l’impression d’un copier-coller géant…). Celui du toujours impeccable Dylan O’Brien dans le rôle central. Et plus largement, un plaisir gourmand à mêler science- fiction et rom’com sans sacrifier un genre par rapport à l’autre avec une énergie joyeuse qui traverse l’écran.

De Michael Matthews. Durée 1h49. Disponible à partir du 14/4 sur Netflix