The Mask deviendra-t-il une femme dans un nouveau film ?

25 ans après, le personnage culte pourrait refaire son apparition au cinéma sous des traits féminins. Bye-bye Jim Carrey…

Accrochez-vous, ça va swinguer : en pleine réflexion pour de nouvelles aventures du délirant anti-héros vert au cinéma, Mike Richardson, éditeur chez Dark Horse Comics et producteur des premiers opus, songe à engager une femme pour le rôle-titre.

En 1994, The Mask connaît un succès retentissant. L’adaptation à l’écran de la bande dessinée met en scène un Jim Carrey déchaîné dans le rôle de Stanley Ipkiss, banquier modeste qui se retrouve quasiment omnipotent en mettant la main sur un masque scandinave étrange. Ce rôle a propulsé l’acteur canadien en méga-star des années 90, la même année qu’Ace Ventura et Dumb & Dumber. The Mask doit pourtant attendre dix ans pour avoir un spin-off, absolument désastreux, Le Fils du Mask. Échec commercial et critique, le film enterre la franchise au cinéma.

Derrière la création du personnage au teint vert, il y a un nom : Mike Richardson. Dessinateur de comics et éditeur chez Dark Horse, c’est également un producteur de cinéma avec notamment le financement du dyptique Hellboy de Guillermo del Toro à son actif.

Dans un entretien chez Forbes, l’éditeur a récemment reconnu prévoir quelque chose de nouveau pour son personnage iconique. Et si son projet venait à se réaliser, il a déjà une petite idée de qui porterait le masque, dévoilant au passage qu’il ne s’agirait pas d’un, mais d’une interprète : "J’aimerais avoir une personne très expressive physiquement. J’ai bien quelqu’un en tête, mais je ne donnerai pas son nom. Nous devons encore convaincre l’actrice."

Pour lui, le héros n’a pas été créé pour être exclusivement masculin. Sans compter que des femmes sont déjà entrées en contact avec l’artéfact dans les comics : dans la première histoire de 1991 intitulée sobrement The Mask, Kathy, la petite amie de Stanley Ipkiss, se retrouve en possession de l’objet. Dans The Hunt for Green October, sorti quatre ans plus tard, le masque frappe fort en prenant possession d’une petite fille, l’aidant à se venger des brutes de son école et sauver son père d’une horde de mercenaires.

Pour Richardson, il est clair que l’entité n’a pas de genre : "L’une des grandes forces du masque, c’est de pouvoir être porté par n’importe qui."

Si Jim Carrey ne semble pas sur la liste du producteur, le thème abordé par l’œuvre resterait quant à lui inchangé : au sein d’une humanité abusant des armes de destruction massive, l’objet peut devenir extrêmement dangereux s’il se retrouve en de mauvaises mains. Pire : il aurait tendance à pervertir même les plus généreux.

"Stan Lee disait qu’avec un grand pouvoir vient de grandes responsabilités. De mon côté c’est plutôt "un pouvoir absolu corrompra n’importe qui, quoi qu’il arrive""

 Si le producteur arrive à ses fins, le projet pourrait bien s’avérer "Sssssplendide !"