La femme de Tim Burton à la ville incarne un personnage iconique de la littérature britannique dans De grandes espérance, adapté par Mike Newell. Si les carrières de Mike Newell et Helena Bonham-Carter sont toutes deux liées à Harry Potter, les deux personnalités ne se sont pourtant jamais croisées sur le tournage, le réalisateur ayant filmé le quatrième volet, La coupe de feu, alors que la comédienne ne faisait sa première apparition en Bellatrix que dans la suite, L'ordre du Phénix. Le cinéma les a pourtant réunis autour de l'adaptation de De grandes espérance, le classique littéraire de Charles Dickens, que Mike adapte pour Lionsgate.L'actrice retrouve pour l'occasion un look qu'elle connaît bien : son personnage, Miss Havisham est décrite dans le roman comme une vieille sorcière, même si elle n'exerce pas de magie noire. Souvent représentée à l'écran comme une femme âgée, l'auteur lui donne pourtant autour de 55 ans, tout en expliquant qu'à force de ne plus voir la lumière du jour, elle a l'air plus vieille qu'elle ne l'est réellement. Vêtue de sa robe de mariée depuis que l'homme qui devait l'épouser l'a abandonnée au pied de l'autel, elle se cache dans une grande demeure en ruine, élevant seule sa fille adoptive, Estelle, qu'elle espère ne jamais voir souffrir par la faute d'un homme. Elle lui apprend alors à briser les coeurs, ce qu'elle fera avec le narrateur du roman, Pip, une jeune garçon incarné par Jeremy Irvine (la révélation de War Horse, de Steven Spielberg).Dans sa robe de mariée en lambeaux, le regard vide et la peau livide, Helena apparaît particulièrement inquiétante. La première image du film délivrée par Deadline la met en avant, seule et triste. Logique, tant le personnage est célèbre auprès des lecteurs de Dickens. Un bon choix de casting, selon vous ?