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PHOTOS - Le Choc des Titans : l’original et le remake

Le Choc des Titans 3D

Le Choc des Titans 3D est, selon les mots de <strong>Sam Worthington</strong>, <em>« tout sauf camp »</em>, contrairement à l?original. « Camp » ? Selon le dictionnaire Collins, « camp » désigne tout ce qui est efféminé. Le Choc des Titans de <strong>Desmond Davis</strong>, sorti en 1981, est resté dans les mémoires grâce à ses effets spéciaux signés <strong>Ray Harryhausen</strong>, ainsi qu?à son mélange de péplum et de fantasy (aux Etats-Unis, on était en pleine redécouverte de <strong>Tolkien</strong>). Le remake de <strong>Louis Leterrier</strong> sort aujourd?hui en salles : comparons donc les deux versions du Choc des Titans, à trente ans d?écart, dans son bestiaire et ses héros.<strong>Le Choc des Titans : donnez votre avis sur le film</strong><strong>Luke Evans : d'Apollon à Zeus, il n'y a qu'un film </strong>! <strong> Box-office : Le choc des Titans : meilleur démarrage de Pâques </strong> <strong> PHOTOS - Sam Worthington : le héros d'Avatar est-il le nouveau beau gosse d'Hollywood ? </strong> <strong> PHOTOS - Le Choc des Titans : le tapis rouge hollywoodien </strong>

Calibos

<strong>Version 1981 :</strong> Personnage passionnant, fils mal aimé de la déesse Thétis, rendu monstrueux par Zeus qui l?accuse d?avoir exterminé son troupeau de chevaux ailés. Il est l?antithèse de Persée et la source de bien des ennuis (et que je te crée des scorpions géants, et que je kidnappe Andromède avec mon méga-vautour?). Il est joué par Neil McCarthy, acteur anglais connu pour ses rôles de méchant dans tout plein de téléfilms. Son Calibos ressemble à un faune passé du côté obscur de la Force ; par la grâce de <strong>Ray Harryhausen</strong>, son personnage est double : animé en stop motion pour les plans larges, alors qu?il est simplement maquillé pour les gros plans. <strong>Version 2010 :</strong> Il est joué par l?excellent <strong>Jason Flemyng</strong> (Arnaques, crimes et botaniques, le prochain Kick-Ass), qui ne passer jamais inaperçu. Le maquillage de Calibos donne l?impression que des doigts monstrueux lui ont remodelé le visage. C?est exactement ça, en plus.

Méduse

<strong>Version 1981 :</strong> <strong>Harryhausen</strong> sort ses dernières forces sur l?animation de Méduse et ça se sent. Il ne pioche pas l?inspiration du visage dans l?iconographie classique, mais donne à Méduse le visage d?une sorcière très laide, carnassière, dont la moitié du corps est celui d?un serpent à sonnettes. Sans hésiter, c?est le meilleur monstre du film original. <strong>Version 2010 :</strong> Fini de rire : la Méduse du vingt-et-unième siècle est mortelle. Elles se déplace avec la vivacité d?un serpent en colère et son allure est diablement sexy. D?ailleurs, c?est <strong>Natalia Vodianova</strong>, le célèbre mannequin, qui l?incarne.

Persée

<strong>Version 1981 :</strong> <strong>Harry Hamlin</strong>, qu?es-tu devenu ? Le rôle de Persée dans Le Choc des Titans reste son titre de gloire, à tel point qu?il double ce même personnage dans le jeu vidéo <em>God of War II : Divine Retribution</em>, sorti en 2007. Sinon, sa carrière est pleine de téléfilms et de série B, son autre rôle emblématique est celui de Michael Kuzak dans la série télé La Loi de Los Angeles. Son Persée est frisé, musclé, vêtu d?une toge blanche : le look péplum. <strong>Version 2010 :</strong> <strong>Sam Worthington</strong>. Il paraît que son CV n?a plus qu?une ligne : <em>« a joué le premier rôle dans </em>Avatar de <strong>James Cameron</strong> ». Tout est dit. Du point de vue du look, on sent que le character design s?inspire énormément du Maximus de Gladiator (<strong>Ridley Scott</strong>, 200), cheveux ras, air viril, armure imposante.

Le Kraken

<strong>Version 1981 :</strong> grosse bestiole humanoïde dont la tête mélange un perroquet et un poisson. Alors que dans le film, les deux apparitions du Kraken sont un peu censées être une apothéose, ici, les trente ans du long-métrage accusent le coup (surtout comparé au Colosse de bronze du même <strong>Harryhausen</strong> dans Jason et les Argonautes, vingt ans plus tôt !). Du moins, du point de vue épique : on ne peut s?empêcher de lui trouver une personnalité, notamment à cause du regard lubrique qu?il semble poser sur la belle Andromède. <strong>Version 2010 :</strong> énorme bestiole tentaculaire et très bruyante, version parc d?attractions : Persée s'éclate à passer sous ses tentacules juché sur Pégase. N?empêche, la bête ne semble pas trop avoir de personnalité, notamment à cause de sa tête qui n?a qu?une grosse gueule pleine de dents. Mais au moins, quand elle s?énerve et provoque un raz-de-marée, on le sent passer à l?écran.

Andromède

<strong>Version 1981 :</strong> Jouée par <strong>Judi Bowker</strong>, qui, ballerine diplômée, n?a pas fréquenté bien longtemps le septième art, sa filmographie se réduisant à quelques téléfilms anglais de prestige au début des années 80 (<em>Le Portrait de Dorian Gray</em>, <em>Anna Karénine</em>). Son Andromède a droit à une scène fascinante, lorsque son « moi astral » se sépare de son corps pour être emmené par un vautour géant dans les marais. Dans tout le reste du film, elle est un macguffin classique, prête à être sacrifiée au kraken? <strong>Version 2010 :</strong> C?est <strong>Alexa Davalos</strong> (Les Chroniques de Riddick) qui incarne une Andromède éloignée de l?originale. Ici, elle n?est pas la récompense offerte à Persée s?il est vainqueur. Il faut dire que la « fiancée » de Persée est plutôt <strong>Io<strong> </strong></strong>(<strong>Gemma Arteton</strong>, bientôt dans Prince of Persia avec <strong>Jake Gyllenhaal</strong>), qui se paie le luxe de faire partie de l?équipe de combattants autour de Persée.

Les Trois sorcières stygiennes

<strong>Version 1981 :</strong> Trois vieilles biques lubriques, bien plus proches des sorcières de Macbeth que des trois Parques de la mythologie grecque. Aveugles, elles se passent un globe magique qui leur permet de voir à peu près qu?elles se mangeraient bien Persée au petit déjeuner. <strong>Version 2010 :</strong> Tellement maquillées que l?on défie quiconque de reconnaître un être humain dessous. Sinon, elle ne diffèrent guère de l?original. A part l'oeil magique, qui est un bon gros oeil bien dégoûtant.

Zeus

<strong>Version 1980 :</strong> <strong>Laurence Olivier</strong> (l?homme, la légende) campe un Zeus tout à fait classique. Paternaliste, un poil colérique, barbe blanche, toge blanche, front couronné. Il est dans son rôle de grand ordonnateur des destinées humaines, en plaçant les figurines des héros à sa guise dans la maquette d?un amphithéâtre.<strong>Version 2010 :</strong> <strong>Liam Neeson</strong> porte une armure qu?on croirait chipée chez Weta Worshop (le weapon design du Seigneur des Anneaux) et n?hésite pas à balancer des éclairs lorsqu?il est en colère. A part ça, tout comme le Zeus de l?original, il reste dans l?Olympe. Les costumes du Choc des Titans 3D sont signés Lindy Hemming, qui est la costumière en chef des gros projets de Warner Bros. Depuis Goldeneye (1995), Hemming a en effet chapeauté tous les costumes des James Bond, ainsi que Harry Potter et la Chambre des secrets, les deux Batman de <strong>Christopher Nolan</strong>.

Le Choc des Titans 3D est, selon les mots de Sam Worthington, « tout sauf camp », contrairement à l’original. « Camp » ? Selon le dictionnaire Collins, « camp » désigne tout ce qui est efféminé. Le Choc des Titans de Desmond Davis, sorti en 1981, est resté dans les mémoires grâce à ses effets spéciaux signés Ray Harryhausen, ainsi qu’à son mélange de péplum et de fantasy (aux Etats-Unis, on était en pleine redécouverte de Tolkien). Le remake de Louis Leterrier sort aujourd’hui en salles : comparons donc les deux versions du Choc des Titans, à trente ans d’écart, dans son bestiaire et ses héros.Le Choc des Titans : donnez votre avis sur le filmLuke Evans : d'Apollon à Zeus, il n'y a qu'un film ! Box-office : Le choc des Titans : meilleur démarrage de Pâques PHOTOS - Sam Worthington : le héros d'Avatar est-il le nouveau beau gosse d'Hollywood ? PHOTOS - Le Choc des Titans : le tapis rouge hollywoodien