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La Cité du Cinéma a reçu la visite des enquêteurs de la police dans le cadre d'une enquête préliminaire, rapporte le magazine Challenges.

Révélées par le magazine hebdomadaire économique français, hier, les perquisitions des studios EuropaCorp en décembre dernier font aujourdhui grand bruit.

Selon les informations du magazine Challenges, le 1er décembre 2015 les studios de production de Luc Besson, qui dépendent de la Cité du Cinéma, ont été visé par une perquisition de l'office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
En cause, les conditions de financement de la Cité du Cinéma.
En 2013, la Cour des Comptes a en effet ouvert une enquête estimant que "le financement public de la Cité du cinéma, décidé contre l'avis des services de l'Etat et de la Caisse des dépôts et consignations, principal financeur du projet, a été effectué pour permettre l'aboutissement du projet qu'une société privée portait pour son seul bénéfice (la société EuropaCorp de Luc Besson)".

Aujourd'hui, dans les colonnes du Figaro, le directeur de la communication d'EuropaCorp, Régis Lefebvre, revient sur cette affaire et innocente le cinéaste : "C'est une procédure normale qui ne concerne pas la société EuropaCorp", assure-t-il qualifiant l'histoire de "confusion". "La structure de la Cité du Cinéma est un ensemble de bâtiments, qui appartient à la société Nef Lumière créée par la Caisse des dépôts à 70% et par Vinci à 30%. Mais, elle n'appartient en aucune façon à EuropaCorp. La firme ne possède pas la Cité du Cinéma. Pas un centime", poursuit-il.

"L'enquête ne nous concerne pas. C'est un non-sujet, une confusion mécanique que tout le monde fait. Or, Europacorp n'est que locataire de la Cité du Cinéma. La police est venue le 1er décembre et a demandé un certain nombre de pièces, des documents de 2008 sur l'origine de la Cité du Cinéma, puis elle est partie. Personne n'a été entendu. Il n'y a pas eu de convocation. S'ils avaient voulu voir Luc Besson et l'entendre, ils auraient pu le faire, mais ce n'est pas le cas", conclut-il niant les propos de Challenges qui assure pourtant que "le jour de la perquisition, les policiers ont tenté sans succès de rencontrer Luc Besson".

Dans le cadre de cette enquête, des hauts fonctionnaires ont déjà été entendus par la police, notamment le ministre de l’économie Emmanuel Macron comme simple témoin selon Médiapart. Il était, à l’époque, en charge du dossier EuropaCorp à la banque Rothschild, rapporte la revue économique.

Côté ciné, Luc Besson tourne actuellement Valerian and the city of a thousand planets avec la popstar trash Rihanna, Ethan Hawke, Clive Owen et Cara Delevingne

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