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Le premier chapitre de DBS est terminé et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne fut pas à la hauteur des attentes.

Le retour tant attendu de Sangoku a laissé de nombreux fans sur leur faim. Trois mois après son lancement, Dragon Ball Super vient de débuter son deuxième chapitre, "Résurrection de ‘F". Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la première saga, "Battle of Gods", n'a pas été une réussite. Mais pourquoi Dragon Ball Super n'est pas à la hauteur des attentes ? Décryptage.

1. Une animation au rabais

Pendant tout l'été, la nouvelle série d'Akira Toriyama a été moquée pour ses dessins d'une étonnante médiocrité. Réalisés à la va-vite, les premiers épisodes ont surtout brillé par leur animation bâclée. Et si le graphisme de Dragon Ball Super s'est quelque peu amélioré par la suite, il n'y a pas de quoi s'enflammer non plus. Une vraie déception visuelle.

2. Une histoire sans intérêt

Inutile de dire que pour les fans purs et durs, qui avaient déjà vu le film Battle of Gods (sorti en 2013), les 15 premiers épisodes de Dragon Ball Super ont eu un arrière-goût de réchauffé. Mais pour les autres, il fut au moins aussi difficile de s'enthousiasmer, tant cette première intrigue, centrée sur le Dieu de la Destruction, fut insipide. Hormis l'introduction (franchement expédiée) du Super Saiyan God, l'histoire de cette saga fut particulièrement dénuée d'intérêt (on a surtout appris plein de trucs sur la cuisine japonaise...).

3. Un manque criant d'intensité dramatique

Ce qui pêche essentiellement dans le scénario de Dragon Ball Super, c'est l'absence totale de tension. Pour la énième fois, la Terre est menacée de destruction. Soit. Sauf qu'à aucun moment, on n'imagine que ça puisse arriver, tant le Dieu Beerus, qui sert de vilain à cette première saga, est ridicule. Ce gros chat susceptible n'a ni le style, ni l'attitude d'un méchant charismatique de Dragon Ball. On est à des années-lumières d'un Cell ou d'un Freezer. En découle un manque cruel d'intensité dramatique, qui a fait tout le sel des combats DBZ.

4. Un grand combat minable

Vous vous souvenez du duel épique entre Goku Vegeta au début de Dragon Ball Z ? Du combat destructeur avec Freezer sur la planète Namek, qui dura 144 épisodes ? Ou de l'affrontement à mort entre Gohan et Cell ? Autant dire que la saga "Battle of Gods" de Dragon Ball Super n'est pas du même acabit et porte assez mal son nom. Elle nous a offert, en tout et pour tout, qu'un pauvre petit combat de 5 épisodes, pas très inventif et visuellement assez moche (voir le premier point). C'était bien la peine que Goku devienne un Dieu pour ça...

5. Sangoku est devenu un clown grotesque

Depuis sa création, le petit Sayien élevé sur la Terre par son "grand-père" brille par son manque de savoir-vivre en société. Goku est maladroit, malpoli et souvent loufoque. Et on l'aime comme ça. Mais dans Dragon Ball Super, il a perdu carrément toute dignité. Si pendant 20 ans, Toriyama avait subtilement réussi à équilibrer les moments drôles et les séquences plus sérieuses, le personnage a ici été vidé de toute sa gravité, pour devenir un clown burlesque particulièrement idiot. Par moment, Goku affiche en plus un égoïsme surpenant, osbédé qu'il est par sa propre puissance. Une évolution douteuse.

Et maintenant ?

La saga "Battle of Gods" s'est terminée fin octobre et Dragon Ball Super vient d'attaquer son deuxième chapitre, "Résurrection de ‘F", qui aura du mal à faire pire. D'ailleurs, l'arrivée de bébé Pan apporte déjà un peu de fraîcheur et l'entraînement de Goku et Vegeta sur la planète Beerus affiche de belles promesses. Mais on attend surtout beaucoup du retour de Freezer. Le méchant le plus emblématique de DBZ saura-t-il amener enfin ce souffle épique qui manque tant à Dragon Ball Super ?