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"Ils ont consacré 30 minutes à chaque livre. Nous, nous avons traité quatre livres en 8 heures."

Depuis quelques jours, les abonnés Netflix se régalent des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire. Une nouvelle adaptation des livres de Daniel Handler, 13 ans après le long-métrage de Brad Silberling, porté par Jim Carrey. Alors quelles différences entre la série et le film ? Apporte-t-elle quelque chose de plus ou est-ce un simple remake ? Nous avons posé la question à Neil Patrick Harris, star des Orphelins Baudelaire version Netflix.

Les Aventures des Orphelins Baudelaire sur Netflix ne sont pas Désastreuses (critique)

"Nous avons pour nous le bénéfice du temps", répond l'acteur à Première. "Avec le film, ils ont traité 4 livres en 2 deux heures. Si l'on fait le calcul, cela veut dire qu'ils ont consacré 30 minutes à chaque livre. Nous, nous avons traité (dans la saison 1) quatre livres en 8 heures. On a vraiment pu rendre hommage à la structure des romans, sans juste passer de grosse scène en grosse scène."

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L'interprète du Comte Olaf nous confie également avoir fait abstraction de l'incarnation de Jim Carrey, pour imaginer la sienne : "Jim a fait la version Jim Carrey du Comte Olaf. Il devait porter un gros film sur ses épaules. Du coup, sa performance était beaucoup plus de l'ordre de la comédie, et moins dans la menace et la peur que le Comte Olaf suscite aussi dans les livres."

Une saison 2 des Orphelins Baudelaire de Netflix est déjà en vue

Il détaille : "Le film a un parti pris un peu loufoque. Mon Comte Olaf est plus dans le ridicule. À mon avis, il fallait qu'il soit plus méchant, pour que les enfants se sentent vraiment menacés par lui. Parce que s'il est juste un bouffon un peu taré, alors les Orphelins Baudelaire s'en iraient juste. Il se doit d'être assez terrifiant, pour que les enfants puissent penser qu'il va les traquer, s'ils s'échappent..."

La première saison - en 8 épisodes - des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire, est en ligne sur Netflix depuis le 13 janvier dernier.