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La Maison Blanche a bien répondu à la pétition officielle. Les soutiens d'Avery risquent d'être déçus.

Pour le moment, la série-docu de Netflix, Making a Murderer, n'a pas encore permis à Steven Avery d'être libéré. La Maison Blanche a livré, dès hier soir, sa réaction officielle réclamée par la pétition légale, qui a été signée par plus de 130.000 citoyens. Et elle est très claire : Barack Obama ne pourra pas accorder son pardon à Avery et son neveu Brendan Dassey, pour des raisons juridiques :

"Etant donné que Steven Avery et Brendan Dassey sont tous deux prisonniers d'État, le Président ne peut pas les gracier. Dans ce cas précis, la grace doit intervenir directement au niveau de l'Etat, par les autorités compétentes."

Making a Murderer : un juré affirme que Steven Avery a été piégé, le shérif se défend

Le communiqué ne dit pas grand chose de plus. Obama se débarasse du problème et laisse donc au Gouverneur du Wisconsin, Scott Walker, la liberté ou non de gracier les condamnés. Or, par le passé, Walker a déjà fait part de son refus catégorique.

Mais les soutiens de Steven Avery ne vont certainement pas s'arrêter là. D'ailleurs, la chaîne Investigation Discovery a annoncé qu'elle diffusera une nouvelle émission spéciale consacrée à cette affaire, à la fin du mois. Avec de nouvelles révélations ?

Pour rappel, après la diffusion du docu Making a Murderer, sur Netflix, en décembre, des centaines de milliers d'Américains sont persuadés que le garçon du Wisconsin est victime d'un acharnement judiciaire et aurait été piégé par les forces de l'ordre pour le meurtre de Teresa Halbach, après avoir été accusé à tort, une première fois, en 1985, pour un viol qu'il n'a pas commis et qui lui a coûté 18 ans de sa vie derrière des barreaux.