Defending Jacob
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Ce drama judiciaire a des airs de déjà vu, mais il est aussi particulièrement bien écrit et incarné.

Est-il coupable ? La question qui fait vibrer toute bonne série judiciaire résonne avec plus d'ardeur encore dans Defending Jacob. La série d'Apple TV+, diffusée sur la plateforme depuis avril 2020, arrive sur TF1 en claire ce soir, sous le titre L'Affaire Jacob Barber. Première vous la conseille, surtout si vous appréciez Chris Evans.

Cette chronique pure et dure, qui ravira les amateurs du genre, envoie un ado de 14 ans sur le banc des accusés. Jacob est soupçonné d'avoir poignardé à mort un camarade de classe, un matin, avant d'aller au collège. Tous les indices semble concorder, mais son père, procureur parfaitement au fait des rouages de la justice, va se battre comme un beau diable, pour prouver son innocence. Mais est-il au moins innocent ?


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Le doute plane au long des 8 épisodes de ce drama minutieux, tiré d'un best seller écrit par William Landay, ancien procureur lui-même, qui expose avec méthode le fonctionnement implacable de la machine judiciaire américaine. Defending Jacob n'est pas tout à fait révolutionnaire. Elle a ce vilain défaut d'aller exactement là où on l'attend. La lumière bleue pâle qui habille les investigations et les suspicions des parents de Jacob rajoute aux clichés du récit judiciaire quelque peu éculé. Il n'empêche, la série recèle suffisamment de twists pour nous tenir en haleine de bout en bout.

Surtout, Chris Evans et Michelle Dockery, très touchants, sont débordants de charisme. Grâce à leur prestation haletante et attachante, chaque père, chaque mère, éprouvera avec douleur les tourments de ces parents qui n'arrivent plus à regarder leur enfant dans les yeux, tiraillés par l'ombre du soupçon. Jusqu'où croire en l'innocence de son petit ?

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