Nom de naissance Gilles Carle
Naissance
Maniwaki, Québec, Canada
Décès
Genre Homme
Profession(s) Scénariste, Réalisateur/Metteur en Scène
Avis

Biographie

Gilles Carle est un scénariste, réalisateur, producteur, dialoguiste, et monteur canadien. Il est né le 31 juillet 1929 à Maniwaki, au Québec.Il étudie aux Beaux-Arts à partir de 1944, à l'École des Arts Graphiques et à l'Université de Montréal où il suit des cours de littérature.Attiré par l'art et la culture sous toutes leurs formes, Gilles Carle exerce différents métiers pour subvenir à ses besoins avant de se joindre au groupe formé par Gaston Miron, en 1953, dans le but de créer la maison d'édition L'Hexagone, qui va publier les œuvres de poètes français et canadiens.Il prend ensuite part à la création des revues Liberté et L'Écran en 1959. Sous divers pseudonymes, il officie comme critique de cinéma, de télévision et de livres.De 1955 à 1960, Gilles Carle travaille pour Radio-Canada, et écrit des poèmes, des nouvelles et des critiques.C'est à partir de 1960 qu'il se lance dans la réalisation, avec tout d'abord des films d'animation et publicitaires, notamment pour General Motors, puis il travaille pour l'Office National du Film du Canada, pour lequel il écrit des scénarios tels que ceux de Tout l'or du monde en 1959 et Le Prix de la science en 1960.Il réalise également des courts-métrages de commande, à l’image de Dimanche d'Amérique en 1961, Un Air de famille en 1963 et Percé on the rocks en 1964. Ce dernier se caractérise par une mise en scène audacieuse et humoristique qui vise à mettre en valeur le Rocher Percé de Gaspésie, grande attraction touristique du Canada.C'est en 1965 que Gilles Carle réalise son premier long-métrage, La Vie heureuse de Leopold Z, dans lequel il met en scène la vie quotidienne d'un chauffeur routier canadien dans la ville enneigée de Montréal. On y retrouve l’acteur Guy L’Ecuyer dans le rôle-titre. Le cinéaste québécois reçoit alors le Grand Prix du cinéma canadien.Après La vie heureuse de Leopold Z, Gilles Carle quitte l'ONF. C'est désormais la société Onyx Films qui produit ses films, comme Le Viol d'une jeune fille douce en 1968, présenté à Cannes en 1969, ou Red en 1970. La même année, en collaboration avec Pierre Lamy, qui avait déjà participé à la production de ses films chez Onyx Films, Gilles Carle fonde les Productions Carle-Lamy. Dans la foulée, Gilles Carle réalise Les Mâles, suivi de La Vraie nature de Bernadette, film qui confronte ruralité et urbanisme à travers le parcours du personnage principal, campé par Micheline Lanctôt, et qui sera présenté au Festival de Cannes. Ce film fera un triomphe au Canada, en remportant cinq Prix Génie de l'Académie Canadienne du Cinéma.Gilles Carle connaît à nouveau le succès un an plus tard, en 1973, avec le film La Mort d'un bûcheron, dont le rôle principal est tenu par Carole Laure et qui marque le début d'une collaboration fructueuse entre le réalisateur et l'actrice. Ce long-métrage dramatique sera à son tour présenté à Cannes.Carole Laure jouera dans sept films de Gilles Carle, dont Les Corps célestes en 1973, La Tête de Normande St-Onge en 1976 et Fantastica en 1980, qui ouvrira le festival de Cannes.En 1981, Gilles Carle voit sa renommée s’accroître davantage avec la sortie de son film Les Plouffe, fresque familiale adaptée du roman de Roger Lemelin. En plus d'un grand succès commercial, ce film récolte sept Prix Génie de l'Académie Canadienne du Cinéma et est présenté à Cannes.Il retrouve, deux ans plus tard, son actrice fétiche Carole Laure pour le film Maria Chapdelaine, inspiré du roman de Louis Hémon.Au milieu des années quatre-vingt, Gilles Carle rencontre Chloé Sainte-Marie, qui va partager sa vie et qu'il va imposer dans ses films. Malheureusement, le film La Guêpe, réalisé en 1986, ne trouvera pas son public et aura de mauvaises critiques. Chloé Sainte-Marie jouera également dans La Postière en 1992 et dans Pudding chômeur en 1996.En 1989, Gilles Carle signe le court-métrage 50 ans pour le cinquantième anniversaire de l'ONF, qui est primé au Festival de Cannes.Durant les années quatre-vingt-dix, Gilles Carle travaille aussi pour la télévision, et réalise la série Épopée en Amérique : une histoire populaire du Québec, pour laquelle il a collaboré avec l'historien Jacques Lacoursière, et qui sera diffusée en 1996 et 1997.Ce n'est pas son premier coup d'essai à la télévision : il a en effet réalisé Place à Olivier Guimond en 1967, La Feuille d'érable en 1972, Miss Moscou vingt ans plus tard, L'Honneur des grandes neiges en 1994, et Le Sang du chasseur en 1995.Malgré le diagnostic du syndrome de Parkinson et les évolutions de la maladie, Gilles Carle continue à travailler et à livrer au public des œuvres intéressantes jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix.Son dernier film est Moi, j’me fais mon cinéma, qu’il écrit et réalise en 1999.

Filmographie Cinéma

Année Titre Métier Rôle Avis Spectateurs
1996 Pudding chomeur Réalisateur -
1986 La guepe Réalisateur -
1984 Le Crime D'Ovide Plouffe Réalisateur -
1983 Maria chapdelaine Réalisateur -
1983 Maria Chapdelaine Réalisateur, Scénariste -

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