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Le JDD dévoile aujourd'hui que les comptes bancaires de Jean-Luc Delarue ont été en grande partie vidés avant sa mort. Par ailleurs, une de ses ex connaissance a fait appel à la justice car elle prétend que l'animateur producteur est le père de sa fille Chelsea.

On n'en a visiblement pas fini avec les histoires concernant la succession de Jean-Luc Delarue. Dans son édition d'aujourd'hui, le JDD a dévoilé une révélation étonnante sur les comptes bancaires de l'ex animateur de Ca se discute. "L'animateur avait déclaré au fisc avoir perçu en 2011 un total de 2,7 millions d'euros de dividendes de Réservoir Prod (sa société de production) et un revenu de 584 000 euros. Or, à sa mort, ses deux comptes bancaires présentaient, pour le premier, un solde en liquidités de 10 086 euros et, pour le second, un portefeuille en actions d'une valeur de 109 000 euros. Ses relevés de comptes font aussi état d'importantes sorties en liquide fin 2011, par tranches notamment de 10 000 ou de 6 000 euros" Dès lors l'hebdomadaire s'interroge de savoir où sont passés les fonds...En plus de cette histoire de comptes bancaires, une autre affaire épineuse vient s'ajouter. En effet, une femme vivant dans le 16e arrondissement de Paris prétend que le père de sa fille Chelsea, aujourd'hui âgée de 12 ans, n'est autre que Jean-Luc Delarue. Me Jean-Pierre Millet, l'avocat de cette femme d'origine zaïroise, relate au JDD qu'une assignation de demande en reconnaissance en paternité a été envoyé le 12 juin dernier, alors que l'animateur était encore en vie, et qu'elle faisait suite à des dizaines de messages envoyés les mois précédents. "Pendant des mois, ma cliente lui a envoyé des messages auxquels il n'a jamais répondu, préférant laisser ses appels à l'aide sans réponse. C'est la raison pour laquelle, au printemps dernier, nous avons lancé cette assignation en reconnaissance de paternité" expose l'avocat.Jean-Luc Delarue et Mlle M se seraient rencontrés il y a 13 ans lors d'une soirée parisienne. "Elle s'est éprise de lui, et ils se sont fréquentés un moment", confie l'avocat qui reconnaît toutefois qu'il sera délicat de prouver la paternité de l'animateur: "On peut difficilement pratiquer des tests ADN après le décès quand il n'y a pas eu d'accord du vivant de l'intéressé". Me Millet se contentera donc de remettre un dossier de témoignages à la justice. Si cette dernière venait à reconnaître Chelsea comme étant la fille de l'animateur, l'héritage serait alors partagé en 3 avec son fils Jean et son épouse Anissa.