DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR

PHOTOS - Joseph l’insoumis : Jacques Weber en prêtre héroïque

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis : Jacques Weber et Nicolas Louis

Joseph, L'insoumis : Anouk Grinberg et Nicolas Louis

Joseph, L'insoumis : Jacques Weber et Patrick Descamps

Joseph, L'insoumis : Jacques Weber et Patrick Descamps

Joseph, L'insoumis : Anouk Grinberg

Joseph, L'insoumis : Anouk Grinberg et Jacques Weber

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis : Anouk Grinberg

Joseph, L' insoumis

<strong>À la fin des années 1950, aux portes de Paris, s?alignent les bidonvilles. Un curé se bat pour ces <em>Misérables</em> du XXe siècle. France 2 dévoile cette histoire ce soir, mardi 18 octobre 2011 à 20h35, dans le téléfilm Joseph l'insoumis, avec Jacques Weber. Il nous raconte un tournage bouleversant.</strong> Sous des abris de tôle survivent des centaines de famille. Leur seul soutien : le Père Joseph Wresinski, prêtre-ouvrier d?origine polonaise. Jacques Weber prête son imposante stature à ce curé aux méthodes révolutionnaires. Fondé sur une histoire vraie, ce téléfilm a reçu le prix du jury et le prix du public au dernier Festival de Luchon. <strong>Le Père Wresinski, qui prônait une Eglise sociale, a été beaucoup moins médiatisé que l?Abbé Pierre. Leurs actions allaient-elles dans le même sens ?</strong> Il avait une différence idéologique. En hiver 1954, quand l?Abbé Pierre lance son appel pour récolter de l?argent, son action est charitable. Wresinski, lui, se méfie de la charité, qui, pour lui, entretient la misère, enfonce les pauvres dans l?indignité. Son discours est très net : la pauvreté ne se soigne pas, elle se détruit. Non à la générosité ! Plutôt que fournier de l?argent ou des vivres, il aide ses ouailles à trouver un travail, à accéder à la culture. L?Abbé Pierre disait : <em>"Là où mon action s?arrête, commence celle du Père Joseph. Moi, je suis d?un milieu aisé et lui d?un milieu pauvre. Il a une connaissance que je ne peux pas avoir. " </em> <strong>Difficile de se glisser dans la soutane d?un tel homme ?</strong> Bien sûr. Il faut être à la hauteur humainement. J?adhère à son discours mais je ne sais pas si j?aurais eu son courage. Il s?est engagé toute sa vie. Le plus triste, c?est se dire que cinquante ans après, la misère est toujours présente. <strong>Justement, la plupart des figurants du film vivent dans la pauvreté. Comment avez-vous travaillé avec eux ?</strong> La réalisatrice, Caroline Glorion, a organisé des ateliers d?improvisation. Car ce film a beau raconter leur histoire, c?est une fiction et ils ont dû apprendre un texte. Nous avons partagé de beaux moments, comme ce match de rugby improvisé, où mes 125 kg ont été sauvagement plaqués par une solide bonne femme. C?est ça, ce film. De la joie. Dans ma carrière, s?il y a un film dont je suis fier, c?est celui-ci. <strong>Une scène vous a-t-elle particulièrement touché ?</strong> Plusieurs, même, pendant lesquelles je devais retenir mes larmes, parce que le père Wresinski n?était pas du genre à s?écrouler. Lors d?un rassemblement où les habitantes du camp racontent leur quotidien, une femme très maigre, qui parlait très calmement, nous a soudain annoncé qu?elle avait été violée par son grand-père. Même si c?était joué, j?ai eu du mal à tenir le coup. <strong>La veille de la diffusion, le 17 octobre, se tient la Journée mondiale du refus de la misère. Irez-vous manifester ?</strong> Si je peux les aider, je suis partant. Ce film m?a fichu une claque, j?espère que le public nous suivra. <strong>Interview réalisée par Anne-Charlotte Bonnet pour Télé 7 Jours.</strong>

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

Joseph, L'insoumis

À la fin des années 1950, aux portes de Paris, s’alignent les bidonvilles. Un curé se bat pour ces Misérables du XXe siècle. France 2 dévoile cette histoire ce soir, mardi 18 octobre 2011 à 20h35, dans le téléfilm Joseph l'insoumis, avec Jacques Weber. Il nous raconte un tournage bouleversant.Sous des abris de tôle survivent des centaines de famille. Leur seul soutien : le Père Joseph Wresinski, prêtre-ouvrier d’origine polonaise. Jacques Weber prête son imposante stature à ce curé aux méthodes révolutionnaires. Fondé sur une histoire vraie, ce téléfilm a reçu le prix du jury et le prix du public au dernier Festival de Luchon.Le Père Wresinski, qui prônait une Eglise sociale, a été beaucoup moins médiatisé que l’Abbé Pierre. Leurs actions allaient-elles dans le même sens ?Il avait une différence idéologique. En hiver 1954, quand l’Abbé Pierre lance son appel pour récolter de l’argent, son action est charitable. Wresinski, lui, se méfie de la charité, qui, pour lui, entretient la misère, enfonce les pauvres dans l’indignité. Son discours est très net : la pauvreté ne se soigne pas, elle se détruit. Non à la générosité ! Plutôt que fournier de l’argent ou des vivres, il aide ses ouailles à trouver un travail, à accéder à la culture. L’Abbé Pierre disait : "Là où mon action s’arrête, commence celle du Père Joseph. Moi, je suis d’un milieu aisé et lui d’un milieu pauvre. Il a une connaissance que je ne peux pas avoir. " Difficile de se glisser dans la soutane d’un tel homme ?Bien sûr. Il faut être à la hauteur humainement. J’adhère à son discours mais je ne sais pas si j’aurais eu son courage. Il s’est engagé toute sa vie. Le plus triste, c’est se dire que cinquante ans après, la misère est toujours présente.Justement, la plupart des figurants du film vivent dans la pauvreté. Comment avez-vous travaillé avec eux ?La réalisatrice, Caroline Glorion, a organisé des ateliers d’improvisation. Car ce film a beau raconter leur histoire, c’est une fiction et ils ont dû apprendre un texte. Nous avons partagé de beaux moments, comme ce match de rugby improvisé, où mes 125 kg ont été sauvagement plaqués par une solide bonne femme. C’est ça, ce film. De la joie. Dans ma carrière, s’il y a un film dont je suis fier, c’est celui-ci.Une scène vous a-t-elle particulièrement touché ?Plusieurs, même, pendant lesquelles je devais retenir mes larmes, parce que le père Wresinski n’était pas du genre à s’écrouler. Lors d’un rassemblement où les habitantes du camp racontent leur quotidien, une femme très maigre, qui parlait très calmement, nous a soudain annoncé qu’elle avait été violée par son grand-père. Même si c’était joué, j’ai eu du mal à tenir le coup.La veille de la diffusion, le 17 octobre, se tient la Journée mondiale du refus de la misère. Irez-vous manifester ?Si je peux les aider, je suis partant. Ce film m’a fichu une claque, j’espère que le public nous suivra.Interview réalisée par Anne-Charlotte Bonnet pour Télé 7 Jours.