DR

Michel Drucker reçoit aujourd'hui à 14h10 sur France 2 Thomas Dutronc pour un numéro de Vivement Dimanche consacré à la Corse. Le chanteur n’a jamais caché l’amour qu’il porte à l’île de Beauté.

Michel Drucker reçoit aujourd'hui à 14h10 sur France 2 Thomas Dutronc pour un numéro de Vivement Dimanche consacré à la Corse. Le chanteur n’a jamais caché l’amour qu’il porte à l’île de Beauté.Il n’y est pas né, et pourtant, il s’y sent chez lui. Il avait à peine 15 jours quand ses illustres parents, Jacques Dutronc et Françoise Hardy, l’y ont emmené. C’était en 1973. Depuis, la Corse est restée le refuge de Thomas Dutronc. Un havre de paix qu’il chérit plus que tout, une source d’inspiration. C’est en Balagne, à Calvi, et sur les hauteurs de l’Ile-Rousse qu’il se "sent libre", comme il aime le dire. Encore aujourd’hui, entre deux concerts, c’est dans la maison familiale de Monticello que Thomas se ressource. Il y a ses souvenirs d’enfance. Comme quand il avait 10 ans et qu’il jouait au barman pour les amis de son père…"Caractère, liberté, beauté". Ce sont les mots qui lui viennent à l’esprit quand on évoque son île. Il aime le bleu de son ciel, le turquoise de sa mer, le mauve de ses fleurs, le rose-orangé de ses couchers de soleil… Un paysage qui lui donne l’envie d’écrire, après une petite virée dans un bistrot de Calvi. C’est d’ailleurs là-bas qu’est né en partie son dernier album, Silence on tourne, on tourne en rond, devenu double disque de platine. Son clip Demain est empreint de cette identité. Son corps à Paris pour la fête, son cœur en Corse, dans ses montages et sur les plages entourées des rochers du désert des Agriates où il lui est arrivé de se faire griller une viande au feu de bois. Il avoue d’ailleurs s’imaginer parfois en Robinson Crusoé ! On l’imagine très bien gratter sa guitare jusqu’au petit matin.C’est d’ailleurs sur l’île que ce fan de Django Reinhardt a commencé sa carrière de guitariste de jazz manouche. Dans les bars et les festivals. Là où il a créé des liens avec une population qu’il admire : des musiciens, des artisans, qu’il retrouve régulièrement autour d’un verre de vin corse ou d’une bière. Car la gastronomie compte aussi. Pour Thomas, c’est "la Coppa d’abord !", même s’il déplore aujourd’hui qu’il soit si difficile de trouver de la vraie charcuterie Corse. Peut-être sur le marché d’Ajaccio, place Abatucci, les dimanches matin, où il aime se rendre parfois.Qu’importe, il serait ardu de faire la liste de tout ce que Thomas aime à propos de l’île. On ne résume pas la Corse, on la mérite…Jérémy Parayre du magazine Télé 7 jours