Toutes les critiques de John Carter

Les critiques de Première

  1. Première
    par Pamela Pianezza

    Personne n'avait encore tenté d'adapter Une Princesse de Mars, grand classique de la littérature de sciences-fiction. C'est Andrew Stanton qui s'y est donc collé (...) Le résultat : au carrefour entre Star Strk, Gladiator, Avatar et le Choc des Titans, est tout de même distrayant.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    Depuis sa création il y a tout juste un siècle, le roman d’Edgar Rice Burroughs est enfin adapté au cinéma, après une multitude de tentatives dont les premières remontent aux années 30. Par un étrange paradoxe, le film d’Andrew Stanton a un air familier et c’est normal : il faut dire que la saga a inventé quasiment toutes les figures de la science fiction et de l’heroic fantasy. Depuis, elle a inspiré une multitude d’artistes, de romanciers et de cinéastes. Le réalisateur de Wall E avait donc pour obligation d’innover en apportant une sensibilité et une esthétique contemporaines. Dans ce but, l’écrivain Michael Chabon a été appelé à la rescousse, et il a probablement beaucoup fait pour enrichir le conflit intérieur d’un héros farouchement neutre et individualiste, qui finit quand même par prendre part à une guerre. Malgré tout, l’histoire reste manichéenne et remplie de stéréotypes : l’héroïne est toujours une demoiselle en détresse, et le héros un guerrier indestructible mais maladroit avec les femmes. La décision d’avoir confié les rôles principaux à des inconnus garantit une certaine fraîcheur aux personnages, au risque de ne pas attirer le public de masse dont le film a absolument besoin pour rentabiliser les énormes investissements. Le spectacle est impressionnant et obéit aux standards du blockbuster, mais sans atteindre l’exceptionnel. Surtout, il n’arrive pas à surpasser les innombrables prédécesseurs (La guerre des étoiles, Avatar, Cowboys et envahisseurs…) qui donnent à John Carter un air de déjà vu.

Les critiques de la Presse

  1. par Yann Lebecque

John Carter est ce que le space opéra nous a offert de meilleur depuis 1977 et Star Wars, un véritable retour aux sources dont on ne peut qu'appeler de nos voeux de nombreuses autres suites si elles sont aussi réjouissantes que ce premier opus (...)

  • CinémaTeaser
    par Franz Miceli

    John Carter pourrait donc bien créer la surprise, marquer les consciences durablement et valoir plus qu'une simple giboulée... de mars.

  • Mad Movies
    par Alexandre Poncet

    Un film ambitieux et attachant, hélas noyé sous les ellipses incessantes et un trop-plein de personnages et d'intrigues secondaires.

  • Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Malgré des longueurs, on s’embarque sans résistance dans cette épopée qui ne manque pas de souffle et à l’univers codifié très cohérent.

  • Télé 7 jours
    par Isabelle Magnier

    (...) ce film à grand spectacle, dans une 3D relief dernier cri, aurait pu être le nouveau Star Wars. Faute d'un scénario costaud et de personnages consistants, il ne peut prétendre à la succession ! Mais ne boudons pas notre plaisir, le monde extravagant de Burroughs et son épatant bestiaire valent le voyage.

  • A nous Paris
    par Fabien Menguy

    De belles princesses, des petits hommes verts impétueux, un héros bodybuildé, des paysages à couper le souffle, un scénario assez enfantin mais qui tient la route... Il n'en fallait pas moins pour faire de "John Carter" une formidable aventure visuelle agréablement épique.

  • par Jean-François Rauger
  • Adaptation spectaculaire du premier volume d'une série de romans écrits par Edgar Rice Burroughs, le créateur de Tarzan, "John Carter" est un film d'aventure qui mêle habilement le vieux et le neuf. (...) un récit épique, une exaltation enjouée de l'homme aventureux (...).

  • Le Parisien
    par Hubert Lizé

    John Carter tient à la fois du western spaghetti, d'un péplum new-age et d'une épopée d'heroic fantasy. Un film à grand spectacle qui ravira les fans du genre, malgré quelques longueurs, un scénario parfois difficile à suivre et une 3D anecdotique.

  • Libération
    par Olivier Seguret

    Oui John Carter est un film bizarre, désordonné et courageux. Impuissant à faire les choix cruels que l'on impose aux enfants devant une vitrine de pâtissier, Stanton se bâfre jusqu'à une certaine outrance, mais nous régale aussi d'une pyrotechnie graphique qui frappe par sa liberté, son déchainement, sa quête créative intense.

  • A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Allez, ne boudez pas votre curiosité. John Carter est un spectacle généreux, au milieu de quelques traversées du désert, au sens propre et figuré, qui risquent de provoquer quelques baisses de tension dans les salles, mais finalement, ce sont bien ses nombreux atouts qui pèsent le plus sur la balance du plaisir.

  • Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Malgré des longueurs (2h20), un film d'aventures et de distraction qui devrait plaire au jeune public.

  • L'Express
    par Julien Welter

    l'aventure de ce capitaine de la guerre de Sécession propulsé au milieu d'un conflit martien a (...) nourri un siècle de SF. Jusqu'à James Cameron qui s'en est inspiré pour "Avatar". Et c'est un peu le problème. Sur les écrans après avoir été copié par beaucoup, ce conte épique a un air de déjà-vu et de vintage kitsch.

  • Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Sans la science du storytelling ni la profondeur des caractères que pouvait revendiquer l’Avatar de James Cameron (auquel on pense forcément), John Carter n’est au fond qu’un blockbuster de SF divertissant, à peine perturbé par quelques séquences de bataille réellement virtuoses.

  • Télérama
    par Cécile Mury

    Le gigantisme des effets spéciaux sur la planète rouge ne masque pas le manque d'imagination ni les emprunts hâtifs : on dirait que Conan le Barbare vient de s'écraser malencontreusement sur Tatooine, période Star Wars IV, et ne retrouve plus la sortie. La SF, le western et l'heroic fantasy pour le prix d'un seul film, c'est à la fois trop et pas assez. Comédiens inexpressifs (le bodybuildé mais bien nommé Taylor Kitsch en tête), humour pataud (presque entièrement assuré par un immonde toutou extraterrestre de synthèse), récit bâclé... Une preuve de plus, hélas, que Mars est vraiment une planète vide !

  • Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Le roman d’origine d’Edgar Rice Burroughs, « Une Princesse de Mars » (premier d’une longue saga), était réputé inadaptable, ce que tend à prouver ce film imcompréhensible, sans âme et aussi kitsch que son acteur principal, Taylor de son prénom.