Le Fils de l'autre

Voici le genre de pitch sensible à manier avec précaution : un peu trop de mièvrerie et ce serait insupportable ; un peu trop de provocation et ce serait gratuit. Lorraine Lévy (Mes amis, mes amours) fait le bon choix en circonscrivant le récit aux répercussions intimes et familiales d’une telle situation. En peu de mots, elle décrit le tsunami intérieur vécu par chaque acteur du drame : le père de Joseph lave frénétiquement sa voiture en pleine nuit, celui de Yacine s’enferme dans le mutisme, les mères cherchent des solutions, les deux garçons concernés (Jules Sitruk
et Medhi Dehbi, formidables, comme le reste du casting) découvrent la vraie nature du monde qui les entoure. Il manque sans doute à ce film un zeste de folie, un je ne sais quoi de viscéral. La peur de mal faire n’est pas bonne conseillère en matière de cinéma.

Lorraine Lévy, réalise en film intelligent et sensible (...) à fleur de peau, à fleur de sens. Et peut-être, pourquoi pas, un film qui rend meilleur.

Un film qui séduit par l'émotion de ses interprètes, tous excellents.

[Des] sujets sensibles abordés avec justesse par la réalisatrice Lorraine Lévy, qui observe comme une entomologiste le comportement de ces familles entre Tel-Aviv et Gaza.

L'interprétation [assure] la crédibilité du récit (...) tous [les comédiens] font preuve d'une sincérité capable de nous faire passer des frontières aussi bien bien politique que fictives.

Lorraine Lévy touche le spectateur sur un sujet sensible en l'abordant au travers du thème universel de la famille. Pascal Elbé est magnifique en père dans la tourmente.

En dépit de certains personnages qui manquent de nuance, "Aux yeux de tous" s'impose comme un thriller sous tension. Et surtout comme un formidable exercice de style réussi (...).

Lorraine Lévy (...) surprend par la maturité avec laquelle elle traite son sujet. Elle fait la part belle aux femmes, donne à chacun des personnages le loisir d’exister, oppose Tel-Aviv à l’enfermement cisjordanien. On regrette juste que ce joli film sur la filiation à la pudeur évidente évacue aussi vite la question de la religion.

Un film plein de bon sentiments et d'espoir; (...) C'est optimiste, peut-être naïf, mais beau.

Un scénario tout à fait crédible et des acteurs tout en nuances pour un film qui ne donne aucune leçon.

Sur un sujet sensible, Lorraine Lévy livre un récit initiatique délicat où l'humain prend le pas sur la politique.

Un film humaniste, véritable plaidoyer pour la paix, porté par d'excellents acteurs.

Si certaines situations semblent bien artificielles et si les dialogues s'abîment plus d'une fois dans le didactisme, le film a le mérite de jouer la carte de la simplicité et de refuser le chantage aux sentiments auquel se prêtait le scénario. Autre atout du Fils de l'autre : les prestations convaincantes d'Emmanuelle Devos et de Pascal Elbé, qui compensent en partie les hésitations de ce film sincère, mais maladroit.

Relecture de "La vie est un long fleuve tranquille" sur fond de conflit israélo palestinien, "Le fils de l'autre", de Lorraine Levy (la soeur de Marc) parvient à nous toucher malgré quelques clichés.

Lorraine Lévy (...) raconte l'histoire aussi péniblement qu'elle pèse sur les pauvres parents et les pauvres enfants, quand même déboussolés. Ce récit précautionneux fait ressortir tout l'artifice de cette fable. Et sa morale généreuse ne dépasse pas les bons sentiments de rigueur. D'autant que la vision des vies détournées de leurs cours (confortable en Israël, pauvre chez les Palestiniens) s'en tient à des images sans caractère.

le film reste constamment au ras d’un plancher qui s’affaisse peu à peu sous les affects primaires, pour finir dans une sorte de consensus pathétique qui laisse un peu sceptique. Alors oui, le monde serait meilleur si tous les hommes faisaient un effort d’amour et d’intelligence, et la guerre, c’est moche. Mais bon…

Une chose est certaine, ce n'est pas avec des idées pareilles qu'on dénouera le conflit israélo-palestinien.

Malgré la ferveur des comédiens, ce conflit intérieur sur fond de conflit israélo-palestinien a énormément de mal à éviter les clichés.

Une idée forte, développé faiblement, mais jouée par Emmanuelle Devos et Pascal Elbé. Ouf !