Date de sortie 18 août 2021
Durée 101 mn
Réalisé par Stéphane Foenkinos, David Foenkinos
Avec Ramzy Bedia , Nicolas Bedos , Monica Bellucci
Scénariste(s) David Foenkinos, Stéphane Foenkinos
Distributeur Gaumont Distribution
Année de production 2021
Pays de production France
Genre Comédie sentimentale
Couleur Couleur

Synopsis

Face à leurs fantasmes, six couples tentent d'explorer les faces cachées de leur vie intime. Six questionnements sur l'accès au plaisir. Du jeu de rôle à l'abstinence, en passant par l'exhibition, six histoires séparées avec au centre le même questionnement sur le désir aujourd'hui. Le sien mais aussi celui de l'autre…

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Critiques de Les Fantasmes

  1. Première
    par Thierry Chèze

    La ludophilie (le fait d’être excité par l’idée de jouer un rôle), la dacryphilie (être excité par les larmes), la sorophilie (être excité par la sœur de l’être aimé), la thanatophilie (être excité par la mort), l’hypophilie (être excité de ne plus faire l’amour), l’autagonistophilie (être excité d’être regardé en faisant l’amour)… Voilà les 6 fantasmes choisis – parmi une liste de 250 – par les frère David et Stéphane Foenkinos – pour répondre favorablement à la proposition de deux autres frères Eric et Nicolas Altmayer (OSS 117) : signer un remake à leur main du film choral australien de 2014 resté inédit en France, If you love me, dont chacune des sous- intrigues développait l’idée d’un fantasme différent. On voit bien ce qui a séduit les réalisateurs de La Délicatesse et Jalouse dans cette aventure. L’idée pour ces amoureux fous des comédiens de réunir un casting quatre étoiles mêlant acteurs avec qui ils avaient déjà travaillé (Karin Viard, Joséphine de Meaux, Corentin Fila, Marie- Julie Baup) et plein de nouveaux venus dans leur famille (Jean- Paul Rouve qui avait adapté Les Sentiments de David Foenkinos comme réalisateur, Ramzy Bedia, Céline Sallette, Joséphine Japy, Monica Bellucci, Carole Bouquet, Suzanne Clément, Denis Podalydès, William Lebghil…). Mais le format court ne sied que très peu au duo, beaucoup plus à l’aise dans le romanesque qui se déploie dans le temps long. Les rires recherchés sont aux abonnés absents, les gags paraissent téléphonés, pas mal de situations traînent en longueur malgré la brièveté de chacune inhérente à l’exercice du film à sketches, les moments d’émotion peinent à prendre leur ampleur. On se retrouve devant une machine huilée et rythmée mais qui tourne à vide, comme sur pilote automatique. Sans doute Stéphane et David Foenkinos ont- ils besoin d’un sujet qui parte vraiment d’eux pour exprimer cette sensibilité qui fait le sel de leur cinéma

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