Toutes les critiques de Lore

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Après la fuite de ses parents nazis, une fratrie se retrouve livrée à elle-même dans les ruines du IIIe Reich vaincu... La débâcle côté allemand est un épisode de la Seconde Guerre mondiale peu traité au cinéma. L’Australienne Cate Shortland l’aborde parle double prisme de l’enfance et de magnifiques tableaux impressionnistes, un peu comme si Jane Campion avait filmé Les Égarés – qui, au passage, souffre de la comparaison. Dur, parfois gore, Lore (le prénom de la jolie héroïne) a la beauté des oeuvres au noir d’où émane un peu de lumière.

Les critiques de la Presse

  1. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Sensuel et cru, ce film gremano-australien raconte un apprentissage "über" douloureux.

  2. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    Porté par des jeunes acteurs qui jouent vrai, ce drame de la désolation vaut par son intensité et sa beauté formelle.

  3. Marianne
    par Danièle Heymann

    Le film est lent, d'aucuns le qualifieront d'"esthétisant"... Il est surtout d'une remarquable subtilité.

  4. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Réflexion pertinente sur l’impact des crimes des parents sur leurs enfants, ce beau film sur la fin des illusions pâtit d’une esthétique trop travaillée en contradiction avec le sujet évoqué.

  5. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Saskia Rosendahl fait une Lore formidable, mais le discours sous-jacent (tous des victimes, au fond), doublé d’un symbolisme appuyé, empêche une plus franche adhésion.

  6. StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    Le film manque cruellement d'émotion en dépit du sujet et repose entièrement sur l'interprétation des acteurs, dont Saskia Rosendahl, fascinante dans son personnage, pourtant éminemment antipathique.

  7. Critikat.com
    par Marianne Fernandez

    Sous des dehors trop maniérés, Lore est moins un portrait sensible qu’une pesante démonstration, un film à thèse qui n’atteint jamais l’émotion à laquelle prétend chaque image.

  8. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Réalisatrice australienne, Cate Shortland a été fascinée par un roman allemand, qui raconte l'errance d'une jeune enfant de dignitaires nazis, dans les jours qui suivent la chute de Hitler. Elle en a fait un film en forme de conte, ce qui n'empêche pas l'intelligence historique.

  9. Télérama
    par Blottière Mathilde

    A la fin de la guerre, Lore et ses frères et sœurs, enfants de nazis, traversent seuls l'Allemagne en déroute. Ce film sur la survie n'évite pas les tics du cinéma d'auteur arty. Mais il est sauvé par la présence vibrante de son actrice principale, et par cet étrange contraste entre le décor, bucolique, et la tragédie qui s'y joue.

  10. Time Out
    par Alexandre Prouvèze

    Parfois inutilement esthétisant, on aurait préféré que ‘Lore’ témoigne d’un peu plus d’âpreté visuelle : le film en aurait sans doute gagné en force, comme en termes de questionnement moral. Ceci dit, sa simplicité et ses partis pris graphiques (même s'ils sont parfois excessifs) en font un long métrage agréable, presque bucolique. Light, mais rafraîchissant.

  11. Les Fiches du cinéma
    par Nathalie Zimra

    D'un sujet extraordinairement fort, Cate Shortland tire une bluette à la stylisation naturaliste finalement assez décalée.

  12. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    La réalisatrice Australienne Cate Shortland illustre cette adaptation du récit de Rachel Seiffert (La chambre noire) qui en adoptant le point de vue de la fille d'un commandant SS offre un éclairage et un témoignage aussi audacieux qu'authentiques.