Toutes les critiques de Mains armées

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    C’est l’histoire d’un type qui assure dans son boulot. Il traque les indices, remonte les pistes et fait parler les méchants, à coups de poing si besoin. Pour le reste, l’amour, les sentiments, la vie, c’est une autre paire de manches. Polar costaud à l’histoire complexe, Mains armées se paie le luxe d’une intrigue secondaire sur la filiation qui finit par prendre le pas sur la trame principale. Acteurs inspirés (Rochdy Zem, Leïla Bekhti et Marc Lavoine, entourés de seconds rôles triés sur le volet), mise en scène efficace, montage nerveux... Tout y est, et pourtant, dans cette mécanique bien huilée, il manque quelque chose d’organique qui provoquerait l’émotion, comme, par exemple, les raisons profondes qui amènent Lucas à contacter Maya. La caméra s’attarde plutôt sur les photos de famille des personnages secondaires ou met en avant les dialogues qui évoquent les liens amoureux des autres flics de la brigade, le loup solitaire restant impénétrable. Dommage.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Frédéric Strauss

    En mêlant ambiance réaliste et sentiments secrets, Pierre Jolivet renouvelle le polar, tout en préservant son classicisme par une mise en scène très tenue.

  2. Le JDD
    par Barbara Théate

    Pierre Jolivet signe plus qu'un polar en mêlant une enquête policière implacable à une quête filiale poignante (...) Sous haute tension et portée par une mise en scène élégante, il brosse le portrait de personnages blessés, qui assurent un flingue à la main mais se révèlent désarmés dans la vie.

  3. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Pierre Jolivet signe un polar intense dont le scénario complexe (...) ne verse jamais dans la caricature. Le réalisateur de "Ma petite entreprise" y ajoute une dimension intime très forte et ose, avec Marc Lavoine, un contre-emploi audacieux, mais parfaitement réussi.

  4. Metro
    par Marilyne Letertre

    Entre polar réaliste et drame psychologique, le nouveau film de Pierre Jolivet associe habilement l'intime à l'action.

  5. StudioCiné Live
    par Fabrice Leclerc

    Pierre Jolivet tisse une seconde toile, plus personnelle, qui vient nourrir un film tendu et nerveux où les flics et les voyous se ressemblent à s'y méprendre. Mains armées est une parfaite série B qui a l'avantage d'être portée par un casting de classe A. La confrontation entre Roschdy Zem et Leïla Bekhti est abrasive, et Marc Lavoine fait des étincelles dans un étonnant contre-emploi de flic ripous.

  6. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Pierre Jolivet s’intéresse plus à la relation père-fille qu’à son film censé appartenir au genre policier. C’est son choix mais à notre grand regret.

  7. Télé 7 jours
    par Viviane PESCHEUX

    Avec malice, Pierre Jolivet nous entraîne dans les méandres d'un jeu de piste où l'enquête ravive un lien complexe, entre ses deux héros, interprétés par Roschdy Zem et Leïla Bekhti, toujours très justes. On s'y perd un peu mais leur tandem fait de si belles étincelles...

  8. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    "Mains armées" veut conjuguer deux registres dont l'assemblage est périlleux : une intrigue policière et une étude psychologique autour d'une relation filiale. (...) Ce double mouvement qui l'anime, plutôt que de le servir, finit par le désarmer, faute de ne jamais parvenir à s'unir.

  9. L'Express
    par Christophe Carrière

    Un savant mélange d'action policière et de drame filial.

  10. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Dans ce film d’ambiance à la musique un peu envahissante, on sera reconnaissant à Jolivet de ne pas donner dans le sordide à la mode (...) ni dans le grand reportage à la Maïwenn. A chacun sa méthode ; celle moins sensationnelle du réalisateur de Fred et de Ma petite entreprise confirme surtout le caractère humble et sans prétention du cinéaste qui a une patte bien à lui, dans toute la variété de genres qu’il a pu traités, pour esquisser le portrait de personnages un peu paumés toujours attachants. Certes, ce n’est pas le meilleur Jolivet, mais cela n’en reste pas moins une oeuvre poignante sur laquelle il serait dommage de passer la main.