Date de sortie 13 juillet 2013
Durée 103 mn
Réalisé par Anne Fontaine
Avec Isabelle Huppert , Benoît Poelvoorde , André Dussollier
Scénariste(s) Anne Fontaine, Nicolas Mercier
Distributeur Pathé Distribution
Année de production 2011
Pays de production France, Belgique
Genre Comédie
Couleur Couleur

Synopsis

Elle habite avec son fils et son mari en face du Luxembourg...Il habite seul avec son fils à l’arrière d’une camionnette.Elle dirige une prestigieuse fondation d’art contemporain...Il vit de petits boulots et d’allocations.Elle a bac + 7... Il a failli faire 7 ans de prison.Elle tutoie le ministre de la culture... Il tutoie toutes les bouteilles d’alcool qu’il rencontre.Elle aime le débat d’idées... Il aime le sexe avec des inconnues à forte poitrine.Ils ne se ressemblent pas du tout... et se supportent encore moins.D’ailleurs, ils n’auraient jamais dû se rencontrer. Mais leurs enfants, eux, sont inséparables... Ils finiront par comprendre pourquoi...

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Critiques de Mon pire cauchemar

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    La première demi-heure du film, centrée sur le fossé – social et culturel – qui sépare les deux principaux protagonistes, met en évidence la puissance comique dévastatrice de Poelvoorde. Isabelle Huppert, elle, n’a jamais semblé aussi fluette, et André Dussollier aussi discret. Leurs personnages assistent, médusés, au passage du typhon belge. Mais comment, après une telle entame, maintenir un niveau de comédie acceptable (Anne Fontaine n’est tout de même pas Francis Veber) tout en faisant glisser l’histoire sur le terrain de l’émotion ? Mission quasi impossible, dont la réalisatrice s’acquitte pourtant avec efficacité, à défaut d’imagination, décrétant qu’Agathe et Patrick ne sont pas ce qu’ils laissent paraître, vieille arme scénaristique dont le duo Jaoui-Bacri use à merveille dans ses films. Le problème, c’est que Fontaine ne fait pas dans la dentelle. Elle tricote. Les mailles de l’intrigue sont trop grosses, les enjeux trop vite cernés. Chacun semble croire à son personnage, seulement il le fait dans son coin. Ça manque de liant mais heureusement pas de rythme, le carburant de la comédie. D’Anne Fontaine, on attendait cependant autre chose qu’un aimable badinage.