Toutes les critiques de Nos Pires Voisins

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    À peine installés dans un nouveau quartier avec leur bébé, Mac et Kelly découvrent que la maison voisine abrite des étudiants qui font la fête jour et nuit. Après avoir sympathisé avec ces dévergondés au cours d’une nuit de biture, les deux trentenaires vont leur livrer une guerre sans merci. Après la rupture amoureuse dans Sans Sarah, rien ne va ! puis le mariage dans 5 Ans de réflexion, Nicholas Stoller aborde en toute logique les effets de la naissance d’un enfant. Les adieux à l’âge irresponsable se vivent ainsi à travers l’impitoyable affrontement entre un couple de nouveaux parents épuisés et une confrérie étudiante déchaînée, qui déclenche un festival de gags graveleux à base de défonce et de défis physiques. Emmené par Zac Efron, qui offre une savoureuse performance de gourou trash, le film évoque par sa surenchère une version comique et améliorée de Projet X. Mais, entièrement soumis à l’escalade permanente de cette querelle de voisinage, il se prive de la mélancolie à laquelle nous avait habitués son réalisateur. La dimension affective s’efface alors au profit d’un rire régressif et immédiat, à l’image d’un Seth Rogen que l’on a déjà connu moins cabotin.

Les critiques de la Presse

  1. Cinoche.com
    par Elizabeth Lepage-Boily

    un puissant cocktail qui nous ébranle et nous déconcerte (tout ça, presque toujours dans le bon sens) pendant un peu plus de 90 minutes.

  2. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Un couple de jeunes parents déclare la guerre à une confrérie d'étudiants déchaînés. Poilant et grivois.

  3. Public
    par Florence Roman

    Divertissement parfait pour l’été, Nos pires voisins joue le choc des générations avec jubilation.

  4. Philadelphia Inquirer
    par David Hiltbrand

    La comédie la plus bruyante depuis « revenge of the nerds II ».

  5. Detroit News
    par Tom Long

    Vous rirez beaucoup et ne culpabiliserez pas une seconde.

  6. Reel Film Reviews
    par James Berardinelli

    Le réalisateur a pour premier objectif de nous faire rire mais il évoque aussi un thème qui va sembler familier aux spectateurs : les nouvelles responsabilités lorsqu’on devient parents.

  7. Seattle Times
    par Moira MacDonald

    Le plus inattendu sur « nos pires voisins », c’est que c’est une comédie attachante.

  8. Minneapolis Star Tribune
    par Colin Covert

    Une simple histoire de sabotage qui peut se permettre d’être décousue et incohérente tant qu’on rit tout le long.

  9. Gala
    par Jean-Christian Hay

    Nos pires voisins est la comédie potache de l’été. Derrière les blagues en dessous de la ceinture, le film dépeint la crise que traversent les couples avec enfants qui veulent rester jeune et se moque des fraternités, très répandues aux Etats-Unis. L’ensemble fonctionne grâce au toujours excellent Seth Rogen, à un Zac Efron étonnant et une Rose Byrne toujours aussi délicieuse, même lorsqu’elle profère des horreurs.

  10. CinémaTeaser
    par Renan Cros

    Comme phagocyté par son casting so cool (Rogen, Efron), le film se croit à tort transgressif. Jamais inquiétant, mollement enragé, il se contente surtout d’une morale tiède assez insupportable sur les valeurs de la famille et la beauté de la jeunesse. Défouloir efficace mais terrible comédie, on oubliera donc volontiers de sa filmographie ce film non-écrit par Stoller. Une erreur de jeunesse, probablement…

  11. Newsday
    par Rafer Guzman

    Pas très énergique ni incisif mais le film s’en sort grâce au duo Seth Rogen et Zac Efron.

  12. Christylemire.com
    par Christy Lemire

    Le jeune couple marié est cruel envers leurs voisins puis les idiots d'à côté répliquent et ainsi de suite. Ca finit par être monotone. On rit mais peu.

  13. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Issu de la bande de Judd Apatow, Nicholas Stoller ("Sans Sarah, rien ne va !") signe une comédie dans la droite ligne de son mentor : la grosse farce cohabite avec une vraie réflexion. Ici, le passage à l'âge adulte. Avec la complicité de Seth Rogen, Zac Efron y révèle, enfin, un potentiel comique.

  14. Critikat.com
    par Marianne Fernandez

    Le rire est pauvre, car il grandit sur le terreau d’une misère cool et colorée à laquelle le film ne se confronte jamais vraiment. On ne s’éternisera pas, d’ailleurs, sur un extravagant choix de musiques (dès l’ouverture du film, ponctuée par The Offspring…) qui annoncent en clignotant la cible « jeune » un peu ringarde de cette comédie et de ses gros sabots.

  15. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Une comédie faussement cool. Du clivage délicat qui sépare post-adolescents tournés vers une régression flamboyante et jeunes actifs hantés par la ringardise, Nicholas Stoller ne tire qu’une comédie mal fichue, faussement cool et surtout plombée par un inconscient terriblement conformiste. Résultat, le film demeure toujours coincé entre ses désirs honteux de potacherie et son introspection de pacotille. Nicholas Stoller ("Sans Sarah rien ne va") et Seth Rogen nous avaient pourtant habitués à mieux.

  16. Christian Science Monitor
    par Peter Rainer

    C’est brut, grossier, ça passe mais rien de désopilant.

  17. Télérama
    par Pierre Murat

    Bêtement provocateur, aussi, mais c'est encore volontaire. Totalement grossier (on y trait une femme comme une vache), mais c'est toujours volontaire. OK. D'accord. N'empêche que, volontaire ou pas, c'est tout de même cinématographiquement nul, bêtement provocateur et totalement grossier...