Toutes les critiques de Q

Les critiques de Première

  1. Première
    par Guillaume Loison

    Capter l’alpha et l’oméga de l’amour physique, voilà qui n’est pas chose facile. Pour preuve, cette tentative détraquée de Laurent Bouhnik (Zonzon) de faire le tour de la question en racontant les mésaventures polissonnes d’un groupe de jeunes dans une ville normande du bord de mer. Soit du Éric Rohmer sous GHB et sans hors-champ puisque les acteurs ne simulent pas leurs galipettes. Hélas, à cause d’un sérieux risible et d’une irrépressible envie de jouer les esthètes arty, Bouhnik ruine ce qui aurait dû n’être qu’un sympathique geste punk.

  2. Première
    par Damien Leblanc

    Partant d'intentions sulfureuses et politiques, Laurent Bouhnik ne parvient même pas à créer le trouble d'un film érotique du dimanche soir. Le ratage de Q est tel qu'il incarne presque à lui seul les absurdités du système de financement du cinéma français.

Les critiques de la Presse

  1. Paris Match
    par Alain Spira

    pour une fois qu’un réalisateur essaie de faire un film d’auteur où de vrais acteurs incarnent de vrais personnages, nous étions en droit d’espérer plus d’exigence dans l’écriture.

  2. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Avec ce Q ,sur les aventures sentimentalo-sexuelles d’une bande de jeunes, Laurent Bouhnik pensait affoler le bourgeois. Le résultat est un film érotique soft, prétentieux, tout juste digne des téléfilms ...

  3. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Du cul au pied de la lettre gâché par une certaine prétention."

  4. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Avec ses actes sexuels non simulés par de jeunes acteurs qui, hélas, jouent faux quan ils sont habillés, avec sa forme "indé" et son discours sur la crise sociale mère de tous les vices, Q de Laurent Bouhnik se veut moderne et provocateur.

  5. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Un film d’auteur pour un Q trop plat.

  6. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Il faut d’abord endurer un scénario inepte digne d’un érotique fauché, des dialogues abscons avec tirades théorisant sur le sexe à la manière d’un Brisseau du pauvre et une interprétation en déroute. Mais tout cela ne serait presque rien si ce film, s’autoproclamant défenseur de la sexualité féminine, n’alignait pas les clichés et ne réduisait pas ses personnages féminins à deux stéréotypes douteux : la nympho et la sainte nitouche. Les femmes apprécieront.