Toutes les critiques de Tu dors Nicole

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    L’été de ses 22 ans, Nicole veut profiter de la maison de ses parents. Raté, car son frangin choisit ce moment pour débarquer à l’improviste avec son groupe de rock. Le Québécois Stéphane Lafleur capte cette zone de turbulences dans un noir et blanc atemporel et avec un sens du cadre qui évoque les vignettes graphiques de Wes Anderson. Comme chez le dandy texan, les saynètes absurdes ont une ligne claire, la mélancolie frayant avec la comédie et les enfants souffrant d’ une maturité précoce – le soupirant de l’héroïne, 10 ans, se voit ainsi doté d’une hilarante voix d’adulte. Attentif à la musique intérieure de ses personnages en quête d’harmonie, le réalisateur joue sur les dissonances plutôt que sur les décibels, livrant une comédie d’apprentissage au charme minimaliste.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Nicole s’ennuie l’été, dans une banlieue québécoise. Le miracle de la mise en scène délicate de Stéphane Lafleur fait que cet ennui n’est pas communicatif. Au contraire, son film est une comédie vivifiante et gracieuse.

  2. Critikat.com
    par Carole Milleliri

    Sur un sujet simple et rebattu, Stéphane Lafleur réussit un film à la fois grave et espiègle, plein de petites inventions visuelles et sonores qui font de l’errance de Nicole un beau voyage sensoriel sur l’absurdité de la vie.

  3. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Loin des répliques pétaradantes des comédies plus calibrées, le piquant du film vient aussi de cet humour placide, à froid. Sans l'affadir, il dédramatise l'amertume des premières désillusions, amoureuses et amicales. Et déniaise le récit d'apprentissage au féminin.

  4. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Tout est ainsi indécis, indéterminé, vague, dans ce beau film québécois découvert à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, qui, s’il baigne dans l’entre-deux de 
la postadolescence, n’en est pas moins précis dans sa description du flou existentiel.

  5. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Au prime abord, cette chronique de l'ennui ado sous un soleil noir peut sembler poseuse. Mais l'illusion est brève : ce climat somnambulique reflète le spleen existentiel de l'héroïne, aux aguets de l'étrangeté et du déraillement, attendant telle une princesse désenchantée qu'on vienne la délivrer de son grand sommeil.

  6. La Croix
    par Jean-Claude Raspiengeas

    Stéphane Lafleur joue, en permanence, sur le décalage des situations, des dialogues, des personnages. Rien n’est prévisible. Son film navigue dans un perpétuel entre-deux où rien ne semble arrimé à du solide, du stable, du durable.

  7. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Une exploration intelligente et subtile du passage à l’âge adulte (...) Coup de cœur.

  8. Paris Match
    par Yannick Vely

    Cette chronique tendre ne manque pas de charme, grâce au bagout des deux jeunes et jolies actrices et à la classe de sa photographie en noir et blanc. Et si la deuxième partie manque un peu de nerf et d'énergie(...) on a envie de partager un nouvel été avec Nicole et Véronique, pour une virée à vélo au mini golf local.

  9. La Voix du Nord
    par La rédaction de La Voix du Nord

    Il y a du Wenders et du Jarmush, un ton, un sens de l’errance, chez ce cinéaste attentif à sculpter une frémissante matière sonore et à plonger dans les zones d’ombres d’un noir et blanc contrasté. Il y a de ça et infiniment plus encore dans cette œuvre douce et moite, belle à se damner.

  10. CinémaTeaser
    par Renan Cros

    Naviguant en équilibre sur le fil ténu du charme bizarroïde, TU DORS NICOLE peut nous faire à tout moment décrocher. Mais l’attention singulière du réalisateur aux corps de ses acteurs, la manière dont il réussit à écrire un film à la fois très concret et parfaitement en apesanteur, maintient l’attention.

  11. TLC - Toute la Culture
    par La redaction de TLC

    une comédie douce amère qui manque de consistance.

  12. StudioCiné Live
    par Clément Sautet

    Sous la lourdeur de cette ambiance chargée et morose, un cinéma atmosphérique s'installe. Déroutant et original.

  13. L'Express
    par Christophe Carrière

    Un long-métrage un peu étouffé par l'exercice de style, mais étonnant par son ton singulier et pertinent.

  14. Ecran Large
    par Simon Riaux

    "Still Alice" s'adresse spécifiquement aux amateurs de mélodrame, qui y trouveront leur compte, notamment grâce à une impeccable Julianne Moore. Les autres risquent d'être parfois gênés par la tournure d'un récit qui cherche parfois une émotion un peu artificielle.

  15. Libération
    par Clémentine Gallot

    L’impression d’inachevé propre à son âge comme au genre du film de vacances imprègne cette comédie du désœuvrement à combustion lente, au diapason de son héroïne indéchiffrable, prise dans un état de stase estivale.