Toutes les critiques de Tu seras mon fils

Les critiques de Première

  1. Première
    par Alex Masson

    Dans Tu seras mon fils, les meilleurs composants étaient à priori réunis : un sujet rarement exploité à l'écran et une intrigue digne des meilleurs Simenon. Pourtant, ce huis-clos familial a des airs de verre à moitié plein. Niels Arestrup, Lorant Deutsch et Nicolas Bridet apportent une intensité de jeu qui a de la bouteille, mais ils ne peuvent bonifier un scénario qui grille en permanence ses cartouches?.

Les critiques de la Presse

  1. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Un drame bouleversant situé dans le domaine impitoyable du vin, orchestré autour d'un affrontement père-fils. Sans doute le film de la rentrée. A consommer sans modération

  2. StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    Si les joutes verbales entre les acteurs sont parfois savoureuses, et la cruauté de Niels Arestrup jouissive, les personnages montrent assez vite un côté manichéen qui fait perdre son caractère à l’histoire (…)

  3. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    (…) cette manière univoque qu'a le récit de susciter la répulsion de Paul (Niels Arestrup) puis de l'exorciser est précisément la faiblesse d'un film qui ne s'embarrasse guère de nuances.

  4. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Ce jeu de massacre engendre un suspense psychologique qui, s’il n’est pas trépidant, fournit aux acteurs matière à de beaux affrontements et offre à Niels Arestrup un rôle parfaitement monstrueux.

  5. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    En situant son troisième film parmi les vignobles de Saint-Emilion, le réalisateur de "la Jeune fille et les loups" revendique son penchant pour un cinéma classique et décrit un nœud de vipères comme les affectionnait François Mauriac, avec la complicité de la romancière Delphine de Vigan, dont c’est le premier scénario. Il orchestre le contraste saisissant qui oppose Niels Arestrup en pater familias insupportable d’arrogance et Lorànt Deutsch en éternel souffre-douleur. C’est d’ailleurs ce manichéisme assumé qui lui inspire les scènes les plus enlevées de ce cruel tableau de mœurs.