Toutes les critiques de White Bird

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    Kat, 17 ans, ne comprend pas pourquoi sa mère s’est volatilisée par un après-midi glacé de janvier. Au cœur de cette période trouble où elle découvre sa sexualité, elle est alors assaillie de doutes et de visions qui la conduisent à s’interroger sur cette disparition. Après l’apocalypse jouissive de "Kaboom", Gregg Araki retrouve la veine sérieuse de son génial "Mysterious Skin" et, toujours dans un style pop fluo, colorise un roman noir et trouble de Laura Kasischke. Avec cette héroïne travaillée par le désir et la culpabilité (Shailene Woodley), il sonde l’adolescence des années 80, celle qui écoutait les Cocteau Twins sur son baladeur, sans portable ni Facebook. Si l’on retrouve ici les archétypes du teen movie qu’Araki adore (l’amie rebelle aux mèches bleues, le pote homo, le play-boy torturé...), on est étonné de le voir lorgner vers David Lynch en reprenant certains de ses cauchemars récurrents (comme l’Amérique pavillonnaire fissurée, les rêves de putréfaction), allant même jusqu’à proposer un caméo à Sheryl Lee, la Laura Palmer de "Twin Peaks". On est surtout bluffé par son portrait pathétique et touchant d’une desperate housewife tirée à quatre épingles, qui offre à Eva Green son meilleur rôle.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Intriguant, pervers et poétique: une chronique ado de Gregg Araki comme on les aime. (...) White Bird s'inscrit davantage dans la veine mélancolique de son "Mysterious Skin". Et c'est tout aussi beau.

  2. VSD
    par La rédaction de VSD

    Sans atteindre les sommets de "Mysterious Skin", le turbulent Gregg Araki retrouve avec bonheur sa veine "sérieuse" dans cette chronique entre effroi, tragédie et onirisme.

  3. Seattle Times
    par Moira MacDonald

    Le personnage de Woodley est naturel, comme dans tous ses rôles, elle s’approprie les personnages avec sa petite voix éraillée et son regard fixant.

  4. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Si le dernier twist, pied de nez spectaculaire, réduit paradoxalement le spectre idéologique du film, il ne gâche en rien l'élégance formelle ni la touffeur érotique dans lesquelles il se love avec malice.

  5. Voici

    "White Bird" est une romance teen au bord de l'éveil sexuel, qui ne s'épargne jamais un petit détour vers l'absurde. Pourquoi le film se donne-t-il tant de mal à avancer dans les habits d'un thriller ? Mystère...

  6. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Gregg Araki reste fidèle à son sujet de prédilection, les jeunes, en détaillant avec sensibilité et de manière très réaliste l'émancipation

  7. Le Monde
    par Sandrine Marques

    Le réalisateur américain de "Kaboom" brosse le tableau cruel et explosif d'une famille dysfonctionnelle."White Bird" a la beauté d’un rêve engourdi. Orchestrant de main de maître ce nouveau songe désenchanté, l’iconoclaste Gregg Araki revient, quatre ans après l’explosif "Kaboom", coloniser notre imaginaire pop de visions mélancoliques.

  8. Gala
    par Camille Choteau

    Références assumées (Hitchcock, Lynch), mise en scène étouffante, le film a été reçu avec enthousiasme au Festival de Deauville.

  9. Libération
    par Clément Ghys

    Toujours dans sa bulle new-wave, Gregg Araki navigue entre crise d'ado et ambiance thriller. (...) Adaptation d’"Un oiseau blanc dans le blizzard", roman de Laura Kasischke paru en 1999, "White Bird" est mineur au regard des ambitions du récent "Kaboom", du même Araki. Et c’est justement cette dimension «mineure» qui fait son charme.

  10. Newark Star-Ledger
    par Stephen Whitty

    Un film qui ne sait pas vraiment ce qu’il veut être.

  11. Wall Street journal
    par John Anderson

    Un moyen pour le réalisateur Araki de montrer que c’est un artiste qui met un point d’honneur sur le visuel, utilisant une palette qui va du merveilleux au grotesque.

  12. Minneapolis Star Tribune
    par Colin Covert

    Si Woodley est compétente dans un film râté comme celui-ci, imaginez-la dans une production solide.

  13. Film.com
    par Jordan Hoffman

    Trop de choses qui ne vont pas, l’intrigue est insipide et décousue.

  14. Télérama
    par Louis Guichard

    Singuliers, le style onirique et les images mentales de Gregg Araki ne peuvent conjurer tout à fait le déjà-vu. A cela s'ajoutera un coup de théâtre mal préparé, ou trop arbitraire, donnant un tour expéditif à la résolution du mystère.

  15. Los Angeles Times
    par Gary Goldstein

    Cette adaptation du roman de Laura Kasischke de 1999 aurait vraiment eu besoin d’être reconsidérée.

  16. Globe and Mail
    par Liam Lacey

    Tout cela semble être plus drôle que ça ne l’est.

  17. Time Magazine
    par Richard Corliss

    Hormis le côté lubrique, il y a très peu d’intérêt dans le portrait sombre de cette famille de classe moyenne.

  18. New York Times
    par A.O. Scott

    Tous les éléments du film sont incohérents.