Choix n°1 : Avengers : L'Ere d'Ultron de Joss Whedon avec Robert Downey Jr. , Mark RuffaloChris EvansSynopsis : Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine. Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps...L'avis de Première : L’Ere d’Ultron commence très fort (trop fort ?). Le plan d’une soeur et de son frère (joli clin d’oeil à l’ouverture de Serenity), cobayes d’un grand méchant retranché dans une forteresse d’un pays de l’Est imaginaire. Cut : les Vengeurs passent à l’attaque de la forteresse au cours d’un plan-séquence dingue, qui passe d’un héros à l’autre- écho de celui de la bataille finale du premier Avengers- jusqu’au money shot au ralenti de tous les Vengeurs dans le même plan, image glorieuse d’animation véritable d’une double page de comics. L’ouverture du film est dingue. Le reste, on vous laisse le découvrir : même si l’intrigue globale est celle des Vengeurs luttant contre un robot psychopathe (James Spader en performance capture, excellent, à la fois impressionnant et goguenard) cherchant à exterminer l’humanité, L’Ere d’Ultron est beaucoup plus compliqué que ça. (lire la suite ici) Bande-annonce :  Choix n°2 : Every Thing Will Be Fine de Wim Wenders avec James Franco, Charlotte Gainsbourg et Rachel McAdamsSynopsis : Après une dispute avec sa femme Thomas, un jeune écrivain, conduit sa voiture sans but dans la périphérie de la ville. Dans cette nuit d’hiver, en raison de l’épaisse couche de neige et du manque de visibilité, Thomas percute mortellement un jeune garçon qui traversait la route. Après plusieurs années, ce terrible accident résonne encore dans la vie de Thomas. Comment se pardonner quand on a commis l’impardonnable? Alors que ses relations volent en éclats et que tout semble perdu, Thomas trouve un chemin inattendu vers la rédemption. Sa tragédie se transforme en succès littéraire. Mais au moment où il pensait avoir dépassé ce terrible événement, Thomas apprend à ses dépends que ce n’est pas le cas et que certaines personnes n’en ont pas fini avec lui...L'avis de Première : Tourné en 3D, Every Thing Will Be Fine (en deux mots pour accentuer "chaque chose") suit le parcours émotionnel d’un cœur sec. Responsable de la mort d’un enfant, Thomas, écrivain en panne, sombre dans la dépression. Sa culpabilité subsiste alors que l’inspiration revient. Visuellement, Wenders et son directeur de la photo Benoît Debie sont en recherche constante de références à la peinture (Edward Hopper, Andrew Wyeth...), en refus du relief sensationnel (la lumière comme une substance enveloppante). À ce travail de l’espace s’ajoute celui du temps, la narration faisant le choix de la lenteur entre deux accélérations. Inabouti mais fourmillant d’idées, le film déconcerte par l’apparente simplicité d’un récit qui sonde des âmes douloureuses.Bande-annonce :  Choix n°3 : Jauja de Lisandro Alonso avec Viggo Mortensen, Ghita NorbyAdrián FondariSynopsis : Un avant-poste reculé au fin fond de la Patagonie, en 1882, durant la prétendue "Conquête du désert", une campagne génocidaire contre la population indigène de la région. Les actes de sauvagerie se multiplient de tous côtés. Le Capitaine Gunnar Dinesen arrive du Danemark avec sa fille de quinze ans afin d’occuper un poste d’ingénieur dans l’armée argentine. Seule femme dans les environs, Ingeborg met les hommes en émoi. Elle tombe amoureuse d’un jeune soldat, et tous deux s’enfuient à la faveur de la nuit. À son réveil, le Capitaine Dinesen comprend la situation et décide de s’enfoncer dans le territoire ennemi pour retrouver le jeune couple. JAUJA est l’histoire de la quête désespérée d’un homme pour retrouver sa fille, une quête solitaire qui nous conduit dans un lieu hors du temps, où le passé n’est plus et l’avenir n’a aucun sens.L'avis de Première : Ce cinquième film d’Alonso est pour la première fois joué par des acteurs professionnels. Le cinéaste argentin ne renonce pourtant pas à son approche personnelle d’un cinéma libre plaçant ses personnages hors de leur zone de confort. Le titre fait référence au mythe de la Terre promise qui attirait les colons en Amérique du Sud à la fin du XIXe siècle. Ici, un officier (Mortensen), engagé dans la conquête du désert en Patagonie, part à la recherche de sa fille qui a fui avec un soldat. Son parcours devient un road trip halluciné questionnant l’identité, avant d’ouvrir un passage vers une autre dimension. Loin de dérouter, cet épilogue surréaliste constitue un point d’orgue enthousiasmant qui donne un sens inattendu à cette quête aux confins de l’espace et du temps.Bande-annonce :