Welcome To New York était sans doute le scandale du Festival de Cannes l'année dernière. Sorti directement en VOD, il proposait une vision très trash de l'affaire DSK, laissant une large place aux excès de l'ancien directeur du FMI. Son gout pour la luxure et les femmes de ménage y était copieusement exposé.>>> EXCLU - Abel Ferrara : "Le personnage de Welcome to New York, c’est pas DSK, c’est moi"Après avoir fait son petit effet en France, le film d'Abel Ferrara se prépare maintenant à sortir aux Etats-Unis, en salle et en VOD le 27 Mars. Mais les spectateurs du pays de l'Oncle Sam n'auront droit qu'à un film de 108 minutes au lieu des 125 proposées par le montage initial. Une coupe drastique pour une version moins crue et moins dénudée que la version française si l'on en croit ce trailer : Le côté provocateur, scabreux et presque gangsta de Welcome To New York est toujours là, tout comme sa bande-son électro, mais force est de constater que la caméra s'attarde beaucoup moins sur les attraits des nymphettes qui peuplent le spot et les nuits de cet avatar de Dominique Strauss-Kahn. Si vous voulez comparer, la bande-annonce française est là.>>> REVIEW - Gérard Depardieu se met douloureusement à nu dans le nauséabond Welcome to New YorkVaincu, Abel Ferrara prédisait pourtant la censure de son film dès l'année dernière : "J'emmerde IFC, j'emmerde la commission ! Tous les cinéastes qui valent encore quelque chose devraient aller brûler tout ce cirque. Je m'adresse à mes frères et mes sœurs cinéastes : ne faites pas confiance à ces punks ! Ne laissez pas Arianna Bocco ni Jonathan Sehring (ndlr : les grands noms d'IFC Films), ni les milliers de personnes dans leur genre se présenter comme des amis dans le monde du film indépendant. Ils se foutent des films et des gens qui les font."Pour ceux qui suivent la carrière d'Abel Ferrara, rappelons qu'il a plus récemment porté à l'écran le dernier jour du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, dans un biopic sobrement intitulé Pasolini qui a eu beaucoup moins de problèmes avec la censure.
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