Nom de naissance Henry King
Naissance
Christiansburg, Virginie États-Unis
Décès
Profession(s) Réalisateur/Metteur en Scène
Avis

Biographie

Henry King naît dans une famille sudiste et profondément religieuse (méthodiste) ; tenté par le théâtre, puis par le cinéma, il devient acteur et metteur en scène dès 1915 (The Nemesis). Il dirige notamment des westerns. Il trouve son premier grand succès avec David le Tolérant (Tol'able David, 1921), qu'il tourne en extérieurs dans sa Virginie natale, ajoutant un cachet d'authenticité au scénario de l'Anglais Edmund Goulding. Tol'able David, l'un des paradigmes du genre Americana description nostalgique de l'Amérique traditionnelle, rurale , frappe vivement, par ses effets de montage, les cinéastes soviétiques. À partir de cette époque, King figure parmi les plus importants réalisateurs d'Hollywood. Il signe une série de productions à gros budget : la Sur blanche (The White Sister, 1923), mélodrame religieux tourné en Italie avec Lillian Gish et Ronald Colman, et le Vésuve en éruption à l'arrière-plan ; Romola (id., 1924), d'après George Eliot, également tourné en Italie, avec les surs Gish et Colman ; le Sublime Sacrifice de Stella Dallas (Stella Dallas, 1925), encore avec Colman d'après le célèbre best-seller homonyme : c'est l'histoire très sentimentale d'une mère qui se dévoue pour assurer le bonheur et la promotion sociale de sa fille  ; Barbara, fille du désert (The Winning of Barbara Worth, 1926), toujours avec Colman, Vilma Banky et un inconnu nommé Gary Cooper.Pendant les années 30, King est l'un des principaux metteurs en scène de la Fox, sous la houlette, en particulier, de Zanuck. Il réalise notamment la première version de la Foire aux illusions (State Fair, 1933), avec Will Rogers, acteur typique du genre Americana ; il tourne, dans le même style, À travers l'orage, un remake de Way Down East de Griffith, qui date (1935), ainsi qu'un remake de l'Heure suprême de Borzage (Seventh Heaven, 1937). Il signe l'Incendie de Chicago (In Old Chicago, 1938) avec Tyrone Power en vedette, « réplique » de la Fox au San Francisco de la MGM et de Van Dyke, et plusieurs autres films à cadre historique romancé, comme le Brigand bien-aimé (Jesse James, 1939), dont la morale annonce le film du même nom de Nicholas Ray. Il filme la Folle parade (Alexander's Ragtime Band, 1938), Stanley and Livingstone (1939), Little Old New York (1940 ; biographie de l'inventeur Fulton), Wilson (1944 ; biographie du président des États-Unis). Pendant les années 40, il tourne beaucoup, avec éclectisme, et parfois une réussite éclatante. On citera le Cygne noir (The Black Swan, 1942), avec Tyrone Power et Maureen O'Hara, qui greffe sur une histoire de pirates tel élément emprunté à la légende de Tristan et Iseut, ou Capitaine de Castille (Captain from Castile, 1947), mise en images véritablement épique de la conquête du Mexique par Cortéz (et premier rôle de Jean Peters). Converti au catholicisme, King réalise, d'après Franz Werfel, le Chant de Bernadette (The Song of Bernadette, 1943), avec Jennifer Jones et toute une galerie de personnages, qui, gentiment caricaturaux, font revivre la France rurale de Napoléon III, rendue pareille au vieux Sud.On lui doit aussi des films de guerre, avec A Bell for Adano (1945) ou Un homme de fer (Twelve O'Clock High, 1949), et l'un des premiers westerns « mélancoliques » (la Cible humaine The Gunfighter, 1950, avec Gregory Peck). King revient à l'inspiration religieuse (I'd Climb the Highest Mountain, 1951 ; tourné en Géorgie, son film préféré) et biblique (David et Bethsabée David and Bathsheba, id., avec Gregory Peck et Susan Hayward). Les dix dernières années de sa carrière sont jalonnées de productions encore importantes eu égard aux moyens mis en uvre, mais empesées par des sources littéraires prestigieuses (Hemingway, Scott Fitzgerald) et par des acteurs vieillissants (Tyrone Power, Errol Flynn, Jennifer Jones, Joan Fontaine) : les Neiges du Kilimandjaro (The Snows of Kilimanjaro, 1952) ; Le soleil se lève aussi (The Sun Also Rises, 1957) ; Tendre est la nuit (Tender Is the Night, 1962). Le meilleur film de cette période est sans conteste Bravados (The Bravados, 1958), western dominé par l'obsession sanguinaire de la vengeance, obsession que traduit admirablement Gregory Peck.King a su exprimer de manière répétée sa prédilection pour la prairie sudiste, pour l'Amérique rurale en général, et en traduire la saveur par le recours au tournage en extérieurs.

Filmographie Cinéma

Année Titre Métier Rôle Avis Spectateurs
2015 L'Incendie De Chicago Réalisateur -
2015 Un Yankee A La R.A.F. Réalisateur -
2015 Un Homme De Fer Réalisateur -
2015 Le Chant De Bernadette Réalisateur -
2015 Un Matin Comme Les Autres Réalisateur -

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