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World War Z : "On voulait que les spectateurs s'accrochent à leurs accoudoirs"

World War , 2013

World War Z, 2013

World War Z, 2013

World War Z : "On voulait que les spectateurs s'accrochent à leur accoudoir" (2013)

World War Z, 2013

World War Z, 2013

World War Z, 2013

Préparez-vous à frissonner, ce soir à 20h45 sur Ciné+ Frisson, avec World War Z. Quand les zombies envahissent la planète, survivre devient plus difficile. Pourtant, Brad Pitt fait tout pour sauver sa famille.Il y a un an, lors de la sortie du film évènement World War Z, Première avait rencontré son réalisateur, Marc Forster. Et alors qu'il ne savait pas encore que le film serait le meilleur démarrage de Brad Pitt dans sa carrière au cinéma, il se confiait sur son film à sensation.Pour Marc Forster, World War Z "est un grand film épique. Ce qui est devenu plutôt rare à Hollywood", mais c'est aussi et surtout une métaphore sur le monde d'aujourd'hui : "Il n'y a pas de meilleure métaphore que le sujet de World War Z. Aujourd'hui, le monde est très instable et effrayant. Il suffisait de puiser dans cette peur pour alimenter le film(...) Globalement je crois que le film parle de l'épuisement des ressources du monde, comment nous nous marchons les uns sur les autres pour s'emparer de ce qui reste à saisir. Nous sommes de plus en plus nombreux dans un espace de plus en plus restreint...".Dans WWZ, Brad Pitt tente de sauver sa famille du chaos, à la suite de la transformation de la population en zombie. Un film qui en rappelle beaucoup d'autres, tant le genre a été exploité au cinéma et dans les séries, comme The Walking Dead. Pourtant Marc Forster se défend de toute ressemblance avec les autres. "Mon idée principale, c'était de les traiter en hordes. Quand j'étais petit, les grouillements d'insectes ou les envolées de centaines d'oiseaux me fascinaient. Ça peut être une vision assez flippante. Avec World War Z, j'ai pu traduire ça à l'écran, comme par exemple la scène de la "pyramide" où ils partent à l'assaut de la muraille. Comme un tsunami. Ce qui résonne encore avec une peur très contemporaine. Ensuite, on a travaillé les étapes de l'infection : la crise d'épilepsie après la morsure, puis les mouvements de la tête comme des chiens d'attaque une fois contaminés. Et le claquement de mâchoire pour finir... Tous ces petits détails font que les infectés de WWZ ont leurs spécificités" a t-il expliqué à Première.Quoi qu'il en soit, tous les ingrédients sont réunis pour plaire aux téléspectateurs adeptes du genre, et pour faire frissonner d'effroi les autres, comme le voulait Marc Forster : " On s'est concentré sur la notion d'intensité, on voulait que les spectateurs s'accrochent à leurs accoudoirs. Même s'il y a des scènes fortes, on ne voit pas de sang ou de détails gores (...)Et puis, il n'y a ni gros mots ni sexe."Propos recueilli par Sylvestre Picard.World War Z sera diffusé, ce soir, à 20h45 sur Ciné+ Frisson :