Toutes les critiques de Savages

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Dans l’absolu, Savages raconte une histoire totalement balisée : un enlèvement, de vilains dealers mexicains et deux potes prêts à tout pour sauver leur copine, avec la dose réglementaire de sexe, de drogue et d’ultraviolence. Évidemment, la présence d’Oliver Stone aux commandes (s’appuyant sur un roman percutant de Don Winslow) garantit des écarts de conduite qui élèvent l’affaire au-dessus de la série B. Le trio amoureux formé par les génies botanistes et leur girlfriend donne le ton. Naturel, assumé du début à la fin sans que la morale ne s’en mêle, il dessine les contours de Savages – ou plutôt l’absence de contours. Ici, le ripoux (Travolta, dément) s’occupe de son épouse en phase terminale, la baronne de la drogue (Hayek, impériale) est une mère possessive comme les autres, et l’homme de main du cartel (Del Toro, merveilleusement vicelard) aime qu’on valorise son travail, même s’il consiste à décapiter les traîtres dans des entrepôts désaffectés. Une attachante galerie d’ordures bigger than life que Stone s’éclate à explorer, parfois au détriment de ses jeunes héros ou d’une narration qui perd le nord à plusieurs reprises. Soyons honnêtes, Savages ne rivalise jamais avec les chefs-d’oeuvre qui jalonnent la filmographie du réalisateur. Mais cette virée poisseuse et endiablée aura de la gueule sur votre étagère DVD, juste à côté de U-Turn

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Oliver Stone revient en fanfare aux affaires avec ce thriller décoiffant qui retrouve l’esprit de ses meilleurs films. Scénario percutant (adapté du best-seller de Don Winslow), casting alléchant (trois jeunes stars en devenir entourées de quelques pointures comme Benicio Del Toro, Salma Hayek, John Travolta), scènes de défouraillage grand cru (âmes sensibles s’abstenir !) sont à l’honneur. Avec en bonus, des personnages hauts en couleur et une sacrée dose d’humour noir teinté de cynisme. Bref, à l’image de son titre, un film brutal, « sauvage » et parfaitement jubilatoire.

  2. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    On voit bien où Stone veut en venir : tresser à ce néowestern une fable ricanante sur le capitalisme sauvage et la férocité des rapports Nord-Sud. Défi relevé au poil par un cinéaste dont on n’espérait plus grand-chose (les faiblards « World Trade Center » et « Wall Street 2 ») : la parabole est aussi pertinente que le thriller est diablement mené – mention spéciale à Del Toro en homme de main chicano jouissivement pervers et flippant comme jamais.

  3. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    De violentes négociations en perspective, donc, d’autant plus qu’elles sont filmées par Olivier Stone. Son polar ne convainc pas forcément par son scénario, mais séduit par son style et son casting “toni-truand”.

  4. StudioCiné Live
    par Emmanuel Cirodde

    Si Stone livre un récit à la tension permanente et au style impeccable, sa propension à explorer plusieurs pistes en parallèle rend impossible de connaître son sentiment profond sur le sujet. Vantant les vertus thérapeutiques du cannabis, décrivant la scène d'après les horreurs des cartels mexicains ou faisant le portrait désabusé d'un flic ripou... On pourra toujours louer l'absence d'angélisme de Savages et admirer le talent d'Aaron Johnson.

  5. Metro
    par Jérome Vermelin

    Drôle, brutal et sexy

  6. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Savages, ne fait certes pas partie des chefs-d'oeuvre d'Oliver Stone, l'anticonformiste né, mais c'est un trip des plus divertissants.

  7. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Un thriller brutal, emballé par un trio extravagant et la mise en scène électrique d'Oliver Stone.

  8. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Le cinéaste délaisse la fresque politique balourde et retrouve une certaine vigueur avec une série B sexy et toxique.

  9. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Ultra-violent et sexy en diable, le dernier Oliver Stone correspond parfaitement à l’esprit Sex, drug and rock n’roll. Il lui manque peut-être une certaine profondeur pour en faire un film marquant.

  10. Ecran Large
    par Simon Riaux

    Sexy et violent, ce récit truffé de bons mots et de seconds rôles délirants séduit, malgré les longueurs et redites.

  11. Critikat.com
    par Antoine Oury

    Savages, dans son escalade de violence, de drogues et de manigances, convenait à merveille au réalisateur de Tueurs nés et L’Enfer du dimanche : débordé par le réseau des protagonistes, il ne parvient cependant qu’à enfumer une ligne dramatique pourtant prometteuse.

  12. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Savages, le nouveau long métrage d’Oliver Stone, s’intéresse cette fois au trafic de drogue en Californie. Si l’intrigue reste classique (en cédant à la facilité de la fin alternative), l’intérêt de ce thriller aux allures de western repose sur sa violence stylisée et son casting trois étoiles, avec une mention spéciale aux truculents Salma Hayek et Benicio del Toro.

  13. Oops
    par Arnaud Casanova

    Renouant avec la violence de Tueurs Nés, Oliver Stone signe là un thriller un brin bordélique mais parfaitement interprété.

  14. Le Point
    par François-Guillaume Lorrain

    Stone a donc délaissé son côté poil à gratter ronchon qui n'aime pas son pays, pour jouer la carte de la séduction auprès des jeunes et tenter à nouveau de rencontrer le grand public. Mais l'herbe a visiblement grignoté quelques neurones à ces trois gentils freluquets dont l'idéal de vie est un peu court. Le film Jules et Jim, dans le registre trio, était un peu plus intéressant. Mais Stone, prêt à tout pour faire jeune, semble leur donner raison.

  15. Public
    par La rédaction de Public

    Blake Liely continue de briser son image d'icône fashion dans ce thriller sexy et violent ou elle incarne la maîtresse de deux jeunes dealers.

  16. L'Express
    par Arnold Derek

    Dialogues percutants, couleurs criardes, bande son survoltée... Oliver Stone applique brillamment les règles du polar des années 90.

  17. Voici
    par Ariane Valadié

    On prend prend plein la vue : sexe et violence décompléxés, parsemé de quelques fioritures gadget, trip lyriques ou effets néo-cul_culs, parfois aussi artificiel que le paradis. Parce que même si le côté too much dédramatise trop l'histoire, Oliver Stone flirt plus avec U-Turn que avec Walle Street 2.

  18. Télé Star
    par Paul Guermonprez

    Oliver Stone signe un film d'esthète étrange, entre polar romantico-trash et farce sanglante, à l'intrigue plus ou moins invraisemblable.

  19. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Sardonique est sans doute l'adjectif qui convient le mieux au ton du film, qui tire, dans ses meilleurs moments, vers la comédie noire, particulièrement grâce à Salma Hayek impressionnante en Médée au foyer et à Benicio Del Toro qui sait être caricatural en restant vraisemblable.

  20. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Une intrigue bien ficelée, de la tension, du rythme, et des acteurs qui s’en donnent à cœur joie, John Travolta et Benicio Del Toro en particulier : un thriller remarquablement maîtrisé et jubilatoire.

  21. Télérama
    par Jacques Morice

    Un thriller romantique, sexy et ultraviolent où le cinéaste s'amuse à confronter deux générations de comédiens.

  22. Empire
    par William Thomas

    Ce qui aurait pu être une critique sans concession de la politique anti-drogue des Etats-unis et une vision assez juste de la violence inhérente aux trafics est perdu dans un thriller simpliste qui n'offre pas grand chose, en particulier de la part de ceux qui sont devant l'objectif.

  23. Elle
    par Françoise Delbecq

    Ce "Savages", long et foutraque, ne tient pas ses promesses.

  24. Les Cahiers du cinéma
    par Mathieu Macheret

    Difficile d'élire l'aspect le plus ridicule de cette incursion d'Oliver Stone dans le thriller sur fond de narcotrafic.