Le cinéaste iranien, emprisonné à Téhéran depuis le 1er mars, va être libéré sous caution, avant son procès.Cette année, le Festival de Cannes avait pris une connotation politique avec l'invitation de Jafar Panahi en temps que membre du jury. Mais le réalisateur, Caméra d'Or en 1995 pour Le Ballon Blanc, était emprisonné en Iran, à cause de ses prises de position politiques (il soutient ouvertement l'opposition au président Ahmadinejad). Au début du Festival, il avait adressé une lettre de remerciement aux organisateurs de l'événement, avant d'entamer une grève de la faim, dans le but d'obtenir plus rapidement sa libération. La situation est enfin en train d'évoluer, le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, ayant déclaré hier soir : "Lors d'une rencontre avec ce dernier jeudi à la prison d'Evine, sa demande de libération avant le procès a été examinée et acceptée. Il a été décidé qu'il serait libéré après paiement d'une caution." Son absence remarquée du 63ème Festival de Cannes, qui a contribué à médiatiser son cas, a sans doute aidé à déboucher sur cette décision.Cannes 2010 - Juliette Binoche : elle reçoit le prix d'interprétation féminine, mais n'oublie pas Jafar Panahi Notre dossier spécial Cannes 2010 PHOTOS - Cannes 2010 : le best of des stars qui se sont lâchées sur la Croisette PHOTOS - Cannes 2010 : les 10 moments forts du Festival