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En acceptant une rencontre virtuelle avec ses fans, sur Reddit, James Cameron (jamescameronama) a livré des infos inédites sur les suites d'Avatar, puis révélé qu'il n'avait pas tellement aimé Alien 3 et 4, leur préférant Prometheus, le préquel imaginé par Ridley Scott. Autres films cultes du réalisateurs d'Aliens (le deuxième volet de la saga), les deux premiers opus de Terminator ont également été abordés, ainsi que leurs suites. Pour le coup, il est véritablement à l'origine de la franchise, et on sent qu'elle lui tient beaucoup à coeur : "Bon, il faut que je sois objectif sur ce sujet. Le plus possible en tout cas. Je ne suis pas un grand fan des deux derniers films. On avait plein d'idées pour le premier volet, et je ne me suis lancé dans une suite qu'à partir du moment où j'ai trouvé un pitch aussi énorme que l'original. Il fallait retrouver la complexité morale de l'histoire et il fallait qu'il y ait de l'émotion, que le public puisse pleurer sur le sort d'un robot à la fin du film. Je n'ai pas retrouvé ce potentiel dans les épisodes 3 et 4. En ce que concerne la série Les Chroniques de Sarah Connor, je dois avouer que je n'ai jamais vraiment suivi l'intrigue. Une série, il faut que j'accroche immédiatement pour la suivre sur la durée. J'espère que les nouveaux films, qui rebooteront la saga, seront à la hauteur. Arnold revient et d'après ce que j'en ai vu, ça part bien."En parlant de Terminator, les machines ont-elles déjà gagné contre l'homme ? "Regardez autour de vous et observez le nombre de gens rivés à leurs smartphones qui passent tout leur temps à textoter et osez me dire que les machines n'ont pas gagné", s'amuse-t-il. Il revient aussi sur une légende urbaine : il serait tellement passionné par ses films et impliqué dans leur création qu'il en ferait toujours des cauchemars, plusieurs années plus tard. "Non, je ne rêve plus de Terminators depuis que j'ai bouclé Le Jugement Dernier. J'ai fait de mauvais rêves plus jeunes, qui ont inspiré le premier volet, ça c'est vrai. Mais une fois que je me suis plongé dans la création, c'était fini. Un film, c'est une bonne catharsis ! Par exemple, j'ai souvent rêvé de tsunamis, de vagues géantes. Puis quand j'ai tourné Abyss, j'ai travaillé sur une séquence impliquant une vague gigantesque et depuis, plus rien. Le cinéma, c'est une thérapie."En bonus : Imaginez un combat entre un Na'vi (les héros d'Avatar, ndlr), la Reine Alien (la grande adversaire de Ripley dans le deuxième film) et un Terminator T-800. Qui gagnerait ? La réponse ici.