Choix n°1 : The Ryan Initiative, de Kenneth Branagh, avec Chris Pine, Keira Knightley...Synopsis : Ancien Marine, Jack Ryan est un brillant analyste financier. Thomas Harper le recrute au sein de la CIA pour enquêter sur une organisation financière terroriste. Cachant la nature de cette première mission à sa fiancée, Jack Ryan part à Moscou pour rencontrer l’homme d’affaires qu’il soupçonne d’être à la tête du complot. Sur place, trahi et livré à lui-même, Ryan réalise qu’il ne peut plus faire confiance à personne. Pas même à ses proches.D'après les personnages de Tom Clancy.Pas d'avis pour ce filmBande-annonce : Choix n°2 : Dallas Buyers Club, de Jean-Marc Vallée, avec Matthew McConaughey, Jared Leto...Synopsis : 1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre.Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C’est son combat pour une nouvelle cause...et pour sa propre vie.L'avis de Première : Étrangement méconnue, l’histoire de Ron Woodroof est pourtant vraie. Au milieu des années 80, alors que l’Amérique apprenait la mort de Rock Hudson, ce Texan pur souche déjoua tous les diagnostics et resta sept ans en vie alors que les médecins ne lui donnaient qu’un mois. À travers le parcours édifiant d’un redneck homophobe qui a vaincu ses préjugés pour se réinventer en dealer philanthrope, le toujours étonnant Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y., Café de Flore) retrace la prise de conscience du pays tout entier face au virus. Là où de nombreux cinéastes seraient tombés dans le panneau du drame solennel « inspiré de faits réels », Le réalisateur a choisi l’option la plus courageuse : autoriser son film, malgré le poids du sujet, à fonctionner comme un divertissement décomplexé où l’humour a le droit de côtoyer la douleur et où les thèmes, aussi importants soient-ils, n’interdisent pas une mise en scène audacieuse. Lorsque l’émotion prend le dessus, l’impact est d’autant plus fort que Vallée a eu l’intelligence rare de ne jamais s’apitoyer sur ses personnages. De la même manière, Dallas Buyers Club ne met à aucun moment en avant la transformation physique subie par Matthew McConaughey et Jared Leto, qui permet aux deux acteurs de littéralement disparaître dans leurs rôles. Leurs performances, exceptionnelles, devraient leur permettre de rejoindre un autre club en février prochain, celui des nominés aux Oscars.Bande-annonce : Choix n°3 : Jacky au Royaume des Filles, de Riad Sattouf, avec Vincent Lacoste, Charlotte Gainsbourg...Synopsis : En république démocratique et populaire de Bubunne, les femmes ont le pouvoir, commandent et font la guerre, et les hommes portent le voile et s’occupent de leur foyer. Parmi eux, Jacky, un garçon de vingt ans, a le même fantasme inaccessible que tous les célibataires de son pays : épouser la Colonelle, fille de la dictatrice, et avoir plein de petites filles avec elle. Mais quand la Générale décide enfin d’organiser un grand bal pour trouver un mari à sa fille, les choses empirent pour Jacky : maltraité par sa belle-famille, il voit son rêve peu à peu lui échapper...Jacky au royaume des filles s’inspire d’une histoire courte publiée en 2005 dans la série de bande dessinée Pascal Brutal, et de Cendrillon.L'avis de Première : Dans Les Beaux Gosses, Riad Sattouf rendait hommage aux garçons turbulents de la BD francophone, de Totoche au Grand Duduche. Avec Jacky au royaume des filles, il reprend l’esprit anar et con d’Hara-Kiri. Dans cette comédie d’anticipation où les garçons en burqa (!) n’ont plus aucun droit, Jacky va tout faire pour séduire la Colonelle, héritière du trône matriarcal de Bubunne... Comme Bertrand Blier dans sa période Calmos, le réalisateur pousse loin la satire sans peur du ridicule et de l’étiquette de phallocrate que l’on va lui coller. Mieux vaut en rire qu’en pleurer.Bande-annonce : Les autres sorties ciné de la semaine sont ici