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Il y a trois ans sortait Lock Out, film de science-fiction réalisé par James Mather et Stephen St Leger à partir d'un scénario coécrit avec Luc Besson. Le pitch ? "Ms one est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des Etats-unis, Emilie Warnock (Maggie Grace), arrive à bord de la station. une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du Ms one sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow (Guy Pearce) avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre….".Une histoire déjà vue au cinéma, non pas dans l'espace mais à Manhattan, île transformée en prison en 1981 par John Carpenter et le scénariste Nick Castle dans New York 1997. Bande-annonce : >>> L'histoire secrète de Snake PlisskenEn découvrant l'existence de Lock Out, au moment où il songeait lui-même à produire un remake de son film (confirmé depuis), John Carpenter a décidé de porter plainte pour contrefaçon et l'issue du procès est à présent connue. Dans ce compte rendu du jugement livré par le tribunal de grande instance de Paris, on peut lire : "le tribunal relève de nombreuses ressemblances entre les deux films de science-fiction: tous deux présentent un héros athlétique, rebelle et cynique, condamné - alors qu’il a un passé glorieux - à exécuter une peine de prison dans un endroit séparé du reste du monde, qui se voit proposer d’aller libérer le président des États-Unis ou sa fille retenue en otage en échange de sa liberté; il s’introduit dans le lieu de captivité de manière subreptice après un vol en planeur/ navette spatiale; il retrouve sur place un ancien comparse qui meurt, réussit in extremis la mission et conserve à la fin les documents secrets récupérés en cours de mission""La différence du lieu de l’action, ou le caractère plus moderne de Lock-Out ne saurait permettre d’écarter cette reprise, conclut l'auteur. Les défendeurs sont condamnés in solidum à verser la somme de 20 000 euros au réalisateur du film contrefait, 10 000 euros au scénariste, et 50 000 euros à la société cessionnaire des droits d’exploitation".>>> Luc Besson a-t-il vraiment plagié New York 1997 ?Bande-annonce de Lock Out>>> Crédit d’impôt : Luc Besson a-t-il sauvé le cinéma français ?