John Boyega déclare que sa critique de Star Wars a provoqué une discussion "honnête" et "transparente" avec Disney

Finn n'en a pas vraiment fini avec Star Wars.

Si John Boyega estime en avoir fini avec Star Wars, Star Wars n'en a pas fini avec lui. Ou vice-versa.En juillet dernier, Boyega déclarait sur Instagram avoir "tourné la page" de Star Wars ; il a également critiqué (en s'excusant ensuite) le traitement des minorités dans Les Derniers Jedi... Mais surtout début septembre, l'acteur critiquait dans GQ le traitement par Disney de son personnage d'ancien stormtrooper et de celui de Rose (Kelly Marie Tran) -un Noir et une Asiatique, donc- dans la nouvelle trilogie Star Wars. Boyega était déçu que ces deux personnages ne soient pas suffisamment bien développés par rapport aux personnages principaux joués par Daisy Ridley et Adam Driver.

Une interview qui n'est pas passée inaperçue chez Disney. Un cadre du studio lui a alors passé un coup de téléphone, ce qui a provoqué "une conversation très honnête, très transparente", explique John dans une interview donnée à The Hollywood Reporter aux côtés du réalisateur Steve McQueen (12 Years a Slave) et de l'actrice Letitia Wright (Black Panther) pour le film à épisodes Small Axe.

"Ils ont longuement expliqué la façon dont ils voyaient les choses. Ils m'ont donné l'opportunité de détailler mon expérience". Tout va bien, alors ? "J'espère qu'avoir été aussi clair sur ma carrière à ce point aidera les autres dans l'avenir, le type qui veut devenir assistant chef opérateur ou le type que veut devenir producteur. J'espère que cette conversation n'est plus taboue, n'est plus un éléphant dans la pièce, juste parce quelqu'un a pris la parole".

En attendant, quelles sont les nouvelles du front Star Wars ? La saison 2 de The Mandalorian vient de commencer sur Disney+, et on attend de voir ce que va provoquer le lancement en janvier 2021 de The High Republic, la "nouvelle ère" de Star Wars qui se déroule deux siècles avant les films. Pour l'instant, il s'agit de romans et de comics. Le cinéma ? Peut-être, un jour, dans une galaxie lointaine, très lointaine...