Sommaire de Première n°551 : La Planète des singes de Wes Ball, Civil War, Viggo Mortensen, The Fall Guy...
Première

Le Nouveau royaume est en couverture, ses acteurs et créateurs nous racontent la suite de la saga "post-César".

Lors du rachat de la Fox par Disney, la saga La Planète des singes s'est rapidement affirmée comme étant l'une des priorités du studio, au même titre qu'Avatar ou que les films dérivés des comics X-Men, Deadpool ou Les 4 Fantastiques.

Wes Ball (Le Labyrinthe) succède à Matt Reeves pour relancer la saga cette année avec Le Nouveau royaume, dont l'action se déroulera environ 300 ans après l'histoire de César (Andy Serkis). Accompagné des co-scénaristes Amanda Silver et Rick Jaffa, ainsi que des comédiens Owen Teague et Kevin Durand, ils livrent dans Première tous les secrets du renouveau de la saga.

Couverture de Première n°551
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La rédaction vous propose aussi deux focus sur deux films hollywoodiens qui devraient créer l'événement en ce printemps : Civil War, d'Alex Garland, plongée au cœur d'un conflit dans l'Amérique moderne, et The Fall Guy, comédie d'action avec Emily Blunt et Ryan Gosling pensée comme une lettre d'amour au métier de cascadeur.

Première a également concocté plusieurs portraits de personnalités à suivre en ce mois d'avril. Par exemple, N'Cuti Gatwa, l'une des révélations de la série à succès de Netflix Sex Education, qui a été choisi pour incarner le nouveau Doctor Who. Luana Barjami, jeune comédienne croisée chez Céline Sciamma ou les Tolédano-Nakache, signe son deuxième film en tant que réalisatrice, une plongée au cœur du Kossovo au milieu des années 2000 intitulée Notre monde. John Magaro, excellent dans LaRoy, de Shane Atkinson, et Benjamin Voisin tout aussi convaincant dans la comédie L'Esprit Coubertin, sont également à l'honneur.

Avant de replonger dans le classique L'invasion des profanateurs (la version de Philip Kaufman, avec Donald Sutherland et Jeff Goldblum, ressort en 4K), rencontre avec deux réalisateurs talentueux : Viggo Mortensen et Nicolas Philibert. L'inoubliable Aragorn du Seigneur des Anneaux revient avec sa deuxième réalisation, un beau western intitulé Jusqu'au bout du monde, et le cinéaste acclamé pour Sur l'Adament poursuit son passionnant voyage en psychiatrie avec La Machine à écrire et autres sources de tracas.

Côté critiques, en plus de tous les films cités plus haut, vous pourrez lire nos avis sur Hopeless, Borgo, Riddle of Fire, Back to Black, Amal – un esprit libre, Challengers, Un Jeune chaman, Bushman, et Un p'tit truc en plus, tous proposés sur grand écran ou encore Road House, Scoop et L'Idée d'être avec toi, qui sont disponibles en streaming. En séries, zoom sur quatre projets français qui valent le détour : Machine, Fiasco, Terminal et Bouchon.

Enfin, ce mois-ci, c'est Noée Abita, superbe héroïne de Première affaire, qui se prête au jeu du "film qui...".

Bonne lecture !

Benjamin Voisin : "Dans L'Esprit Coubertin, mon personnage me faisait penser à une girafe"

Voici l'édito de ce numéro 551 :

Les saints des singes

Proximus César trône sur la couverture de ce numéro alors que dans les salles américaines, King Kong détruit tout sur son passage. Hollywood semble de nouveau fasciné par les primates. Pour une raison simple : les singes sont comme nous, mais ne sont pas nous. Un point de départ génial pour toutes sortes de récits, qu’il s’agisse de purs divertissements, de docus ou de dystopies philosophiques. Mais ce que le public plébiscite ces temps-ci, ce sont les histoires de chamboule-tout, quand nos cousins poilus deviennent agents de destruction et arguments de vente spectaculaires.

L’année dernière, les salles IMAX ont rapporté plus d’un milliard de dollars à travers le monde, dopées principalement par Oppenheimer, le film de Nolan qui retraçait la création de la bombe atomique, cette même bombe A qui avait donné naissance… à Godzilla. Et c’est précisément cette créature-métaphore nucléaire qui se bagarre aujourd’hui avec le singe géant dans Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire. Le triomphe du film a donc un petit goût ironique. Quand on sait que le réalisateur de ce nouveau Godzilla promettait un buddy movie influencé par L’Arme fatale, on se retrouve très loin du biopic mental de Nolan ou de la fable de La Planète des singes. Et comme un bon édito ne serait rien sans une citation d’Eastwood, on repense tout à coup à ce que disait Clint à propos de Ça va cogner, dans lequel il donnait la réplique à un orang-outan : « Pour ce projet-là, j’avais juste envie de m’amuser et de faire le singe. »

Gaël Golhen, rédacteur en chef

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