Pour Roland Emmerich, tout commence par une vision. Les 2h20 d'action et de destructions spectaculaires d'Independence Day ne sont que le prolongement d'une seule et unique image mentale, celle d'un vaisseau extra-terrestre si imposant qu'il projetterait son ombre sur une ville entière. Une image devenue iconique et restée collée sur les rétines des millions de spectateurs du film sorti en 1996. Lorsqu'il décide de filmer une nouvelle fois la fin du monde dans 2012, c'est pour traduire à l'écran cette vision, celle d'un moine en haut de son monastère, et une gigantesque vague qui recouvre l'Himalaya.« Ca m'arrive pour chacun de mes films : une ou deux images me viennent à l'esprit et je me dis 'il faut que je fasse ça' » confie Emmerich à Vulture. Pour Independence Day, « j'ai juste imaginé des vaisseaux si gros qu'ils recouvraient des villes entières. On n'avait presque pas besoin de voir les vaisseaux, l'image de l'ombre projetée était suffisamment marquante. » Il va maintenant falloir surpasser cette vision dans la suite en chantier, et le cinéaste a conscience du défi que ça représente, mais compte sur l'aide de la technologie. « Pour le premier Independence Day, nous avons dû travailler avec des maquettes. A l'époque, j'étais frustré, j'avais toutes ces images en tête et je ne pouvais pas les produire. C'est pour ça que j'ai décidé de réaliser cette suite. Après 2012, je me suis rendu compte que je pouvais enfin réaliser ce que j'avais dans la tête. »Reste à savoir quelle vision Roland Emmerich a cette fois en tête. Réponse dans ID Forever, dans lequel on retrouvera Bill Pullman et Jeff Goldblum (mais pas Will Smith), le 3 juillet 2015 dans les salles de cinéma. En attendant, (re)découvrez la bande-annonce de White House Down, son denier blockbuster :