Adèle Haenel.Même son nom n'est que poésie. Du haut de ses 26 ans - mais avec déjà presque une quinzaine d'années de carrière -, Adèle Haenel a définitivement mis tout le monde d'accord hier, en remportant son deuxième César en deux ans. Sous son charme, le cinéma français lui a en effet décerné le César de la meilleure actrice pour son rôle dans Les Combattants, un an après l'avoir sacré meilleur second rôle pour Suzanne.Découverte avec Naissance des pieuvres en 2007, éclose avec L'Apollonide en 2011, la jeune comédienne enchaîne depuis les tournages comme les perles.Doublement sacrée en deux ans, Adèle Haenel est en train de s'imposer comme LA future grande du cinéma français.Mais qui es-tu Adèle Haenel ?La belle blonde aux yeux bleus naît à Paris en même temps que l'année qui célèbre le bicentenaire de la Révolution Française.C'est en effet le 1er janvier 1989 que la future comédienne voit le jour dans la capitale. Élevée par une mère professeur et un père autrichien qui exerce en tant que traducteur, Adèle grandit à Montreuil, dans la banlieue est parisienne, où elle découvre la comédie en prenant ses premiers cours de théâtre.Remarquée sur scène alors qu'elle n'a que 13 ans, la jeune apprentie-comédienne se retrouve "par hasard" au générique de son premier long métrage, Les Diables, dans lequel elle incarne le rôle principal, celui de Chloé, aux côtés notamment de Vincent Rottiers et Jacques Bonnaffé.Mais ce n'est que cinq ans plus tard, à 18 ans, que la charmante Adèle rencontrera pour la première fois le succès avec Naissance des Pieuvres, de Céline Sciamma, pour lequel elle sera nominée au César du Meilleur espoir féminin en 2008.En parallèle à son début de carrière au cinéma et au théâtre (qui la mènera à jouer La Mouette à Avignon), Adèle poursuit de brillantes études qui la voient passer sur les bancs de la prépa HEC avant d'entrer en école de commerce.Après un break de trois ans afin de se concentrer sur ses études (mais durant lequel elle sera tout de même apparue dans quelques courts métrages), Adèle reprend le chemin des studios en 2011 et enchaîne alors les tournages comme pour rattraper le temps perdu.Cette année-là, elle tourne en effet trois longs métrages : En ville, Après le sud, et surtout, L'Apollonide (souvenirs de la maison close), dans lequel, dans la luxure d'un bordel et devant la caméra caressante de Bertrand Bonello, elle irradie le film de sa présence sensuelle.Présenté en compétition à Cannes en 2011, L'Apollonide vaudra à sa jeune interprète le Prix Lumière du Meilleur espoir féminin et sa deuxième nomination au César du Meilleur espoir féminin.Depuis cette expérience cannoise de 2011 durant laquelle elle avait présenté trois films, Adèle a enchaîné les longs métrages et on a pu voir dans Alyah, avec Pio Marmaï, Trois mondes de Catherine Corsini, et Suzanne avec Sara Forestier.Récemment, on a pu la voir dans Les Combattants, etL'homme que l'on aimait trop de André Téchiné avec aussi Catherine Deneuve et Guillaume Canet, et on la retrouvera prochainement au générique de Séances et des Ogres.Une étoile est née.
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