Ce soir le petit écran va-vous prouver que les apparences sont parfois trompeuses.

Le Choix de Première : L’amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder  Marc Marronnier, critique littéraire et chroniqueur, vient de divorcer d’Anne. Il en est sûr : l’amour ne dure que trois ans et il a même écrit un pamphlet pour le démontrer. Sa rencontre avec Alice va ébranler ses certitudes et faire écrouler son petit monde. L’adaptation du roman de Beigbeder, par lui-même, avait réjouit Première lors de sa sortie. "Flaubert écrivait : "Madame Bovary, c’est moi." Frédéric Beigbeder pourrait sûrement en dire autant de Marc Marronnier, antihéros touchant, irritant, mondain, cabot, maso, séducteur, dont il a couché les mésaventures amoureuses dans le livre éponyme, sans en nier la nature autobiographique. Le principal défi, on l’imagine, consistait donc pour lui à dénicher l’acteur idoine. Le comique Gaspard Proust, même menton en galoche et même dandysme désinvolte, remplit les conditions, et bien davantage. C’est une révélation, face à une Louise Bourgoin qui confirme ses prédispositions pour les rôles de délicieuses effrontées. Directeur d’acteurs compétent, Beigbeder signe, en bon écrivain qui se respecte, un premier film copieusement « littéraire » : les personnages s’expriment par des aphorismes dignes de Guitry (« Les époux dînent, les amants déjeunent »), les références pleuvent (Soljenitsyne, Bukowski), les séquences sont chapitrées... Tout cet héritage, plus drôle qu’encombrant, n’empêche pas Beigbeder de penser en images. En témoignent le brillant prologue (montage accéléré d’une histoire d’amour) ou l’utilisation judicieuse des mémos en incrustation (idée empruntée, entre autres, à Jan Kounen). L’influence de Woody Allen, idole absolue du néo-cinéaste, est, elle, clairement revendiquée dans cette romcom française atypique qui assume les clichés pour mieux les passer à la moulinette de l’absurde. À l’instar d’Alvy Singer (le héros d’Annie Hall), Marc Marronnier personnifie la condition masculine dans sa médiocrité comme dans sa grandeur. Marc Marronnier, c’est nous !" L’amour dure trois ans sera diffusé sur Canal+ à 20h55                                     Légendes d’automne d’Edward ZwickTrois frères sont élevés par leur père en plein cœur des contrées sauvages du Montana. Lorsque l’un d’eux meurt lors de la Première guerre mondiale, il laisse derrière lui la belle Susannah. A leur retour du front, les deux restants vont se battre pour conquérir le cœur de la belle veuve…Légendes d’automne, à sa sortie en salles en 1995, avait marqué les esprits pour deux raisons principales. Le film possédait un casting incroyable porté par un Brad Pitt touchant en frère courtisant et un Anthony Hopkins intense en père de famille. Le long-métrage avait également suscité l’intérêt grâce à la caméra d’Edward Zwick et le voyage qu’il avait offert. Lors de la cérémonie des Oscars en 95, il avait d’ailleurs reçu l’Oscar de la Meilleure photographie. Légendes d’automne sera diffusé sur W9 à 20h50                                  Junior d’Ivan ReitmanPoussé par son associé Larry Arbogast, le docteur Alex Hesse décide de tester son traitement sur les grossesses sans risques sur lui-même. Dérobant un ovule dans un laboratoire, il se l’implante et devient « enceint ». Larry va découvrir au fur et à mesure les mésaventures de la maternité et va très vite déchanter. Attention comédie culte. Arnold Schwarzenegger "enceint" c’est un peu comme voir Sylvester Stallone en tutu sur du Tchaïkovski… Ca n’arrivera plus donc il faut apprécier le moment ! Même si le principe est ridicule à souhait, on s’amuse des situations cocasses, toutes aussi invraisemblables les unes que les autres. A ne pas rater. Junior sera diffusé sur Gulli à 20h45 Le reste du programme TV c’est ici