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Accusé d'avoir plagié une grande partie de son livre Hemingway, la vie à l’excès, Patrick Poivre d’Arvor concède à Public Sénat avoir commis "trois fautes".

Accusé d'avoir plagié une grande partie de son livre Hemingway, la vie à l’excès, Patrick Poivre d’Arvor concède à Public Sénat avoir commis "trois fautes". Annoncé demain sur Canal + et RTL pour se défendre des accusations de plagiat dont il fait l’objet, Patrick Poivre d'Arvor s'explique aussi dans le prochain Bibliothèque Médicis de Public Sénat. La chaîne diffusait aujourd'hui un extrait de son entrevue avec Jean-Pierre Elkabbach dans son 19h. Au final, l'ancien présentateur vedette du JT déplore un mauvais procès : "Tout cela est totalement faux, puisque le livre est en librairie depuis hier. La version intermédiaire, malheureusement, a été adressée à certains journalistes qui en ont fait leur miel."Il confesse toutefois "trois fautes" : "Un, n’écrire qu’à la main. Je suis comme Philippe Sollers, j’écris à la main, à l’encre violette.Tous mes manuscrits sont chez moi, consultables par qui le veut. Écrivant à la main, je le fais taper par l’éditeur. C’est sûr, cette suite d’allers retours peut entraîner quelques problèmes d’inversion de fichiers, ce qui a été notre cas. Deuxième faute que je confesse, j’étais au Pakistan pour l’Unicef quand on m’a demandé le bon à tirer. Je l’ai fait téléphoniquement, ce que je n’aurai pas du faire (…) Troisième faute, quand on reçoit des livres qui viennent juste d’arriver dans votre maison d’édition, on les dédicace. Très honnêtement, il ne s’agissait que d’exemplaires destinés à la presse, c’est-à-dire mes amis, qui ont lu une version qui n’était pas la version définitive. La version reçue par les journalistes est datée d’octobre ou peut-être même de fin septembre, entre temps il y en a eu combien d’allers-retours ?"Lorsque Jean-Pierre Elkabbach lui demande "pourquoi on le cherche", enfin, l'écrivain estime "peut être qu’il y a un peu de jalousie, un peu d’envie. Peut-être qu’il y a beaucoup de bêtise, et surtout beaucoup de sottise, parce qu’au fond tous ces gens qui parlent n’ont jamais vérifié si oui ou non il pouvait y avoir un emprunt quelconque à la fameuse biographie de Peter Griffin."