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PHOTOS - Helena Noguerra : "J'ai peur de vieillir"

Helena Noguerra et son actuel compagnon Fabrice Du Welz

Helena Noguerra et son ex-mari Philippe Katerine

Helena Noguerra

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Helena Noguerra et son ex-mari Philippe Katerine

Helena Noguerra

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L'actrice et chanteuse Helena Noguerra, 45 ans, était cette année à l'affiche de deux longs-métrages. La comédie Fiston, avec Kev Adams et Franck Dubosc, sortie en mars, puis le thriller Alléluia, de son compagnon Fabrice Du Welz. Ce film avec Laurent Lucas et Lola Dueñas, adapté du fait divers déjà raconté en 1970 dans le film Les Tueurs De La Lune de Miel, a été présenté en mai au Festival de Cannes. Dans une longue interview au Journal du Dimanche, celle qui a visiblement longtemps souffert de vivre dans l'ombre de sa demi-soeur Lio, et plus tard de son ex-mari Philippe Katerine (dont elle a partagé la vie neuf ans), confie sa peur de vieillir et parle de sa relation fusionnelle avec l'interprète de Banana Split."Le succès aurait pu nous séparer, ma sœur et moi"Âgée de 10 ans seulement quand Lio rencontre le succès avec son premier tube, elle souffre d'être jugée pour des raisons extérieures à sa personnalité. C'est pourquoi elle quitte l'école cinq ans plus tard. "Le succès aurait pu nous séparer, ma sœur et moi, explique-t-elle. On se pose problème l'une l'autre. Je suis plus jeune, elle est plus célèbre. On a tôt fait de nous comparer comme deux petits singes se tortillant sous les spotlights. Mais on s'est aussi renforcées par là. On a eu l'occasion de mesurer la solidité de l'amour que l'on se porte, face aux dégâts engendrés par la notoriété.""Personne n'est jamais venu me chercher"Si sa carrière s'est envolée si tard, c'est aussi pour cela. On ne souligne ses talents d'actrice qu'à partir de 2010 et L'Arnacœur, comédie à succès de Pascal Chaumeil dans laquelle elle joue la copine nymphomane de Vanessa Paradis. Suivent alors des têtes d'affiche avec L'Élève Ducobu puis Les Vacances de Ducobu, On ne choisit pas sa famille, La Clinique de l'amourTurf ou encore Hotel Normandy. Mais là encore, Helena se rabaisse : "Mon plus grand talent est mon culot. J'ose, je tape aux portes, je demande. Quand on me rejette, sur le coup, cela ne m'entame pas. Mais je me rends compte, avec les années, qu'un sentiment de tristesse s'est installé en moi, sans que j'en prenne garde. Je réussis à le camoufler, même à mes propres yeux. Je suis joyeuse et soudainement je me dis que personne n'est jamais venu me chercher, que j'ai toujours tout obtenu à l'arrache, mais je repars aussitôt après.""Après avoir été la sœur de, la femme de, je vais être la mère de"Même la manière dont elle a élevé son fils Tanel, âgé de 23 ans, ne la convainc pas. "J'ai parfois manqué de patience et d'élégance comme on peut en manquer avec un petit frère. Je n'ai pas toujours su bien regarder cette personne-là qui était mon enfant", confie la jeune mère. "Mais je lui ai donné une immense indépendance, poursuit-elle, étant donné que je ne pliais pas le linge et que je ne passais pas l'aspirateur. Il sait tout faire. C'est un bon parti. Je voulais qu'il soit avant tout un chic type digne de confiance. C'est ce qu'il est." Tanel est aujourd'hui mannequin et musicien. C'est pourquoi elle répète que "les enfants sont chiants et cons". Et d'ajouter, non sans fierté tout de même : "Après avoir été la sœur de, la femme de, je vais être la mère de."Consciente d'avoir toujours eu sa beauté comme principal atout, elle avoue que celle-ci "libère et aliène" à la fois. Songeant de plus en plus au temps qui passe, elle s'interroge : "Comment vais-je vivre sans ?". Elle avoue au JDD : "J'ai peur de vieillir. La place de la femme reste liée à son sex-appeal. Je serai peut-être une belle vieille dame, mais au prix de quelle solitude ? Les femmes âgées sont abandonnées comme de vieux chiens sur la route. J'en ai toujours eu conscience, mais je l'approche maintenant de manière organique." Et de conclure : "J'espère que le temps qui passe va, au moins, m'apprendre à lâcher des choses.""J'ai posé nue après 40 ans (...) et je ne le referai plus"Des regrets, elle en a plusieurs. "J'ai posé nue après 40 ans pour montrer que la femme pouvait toujours être désirable à cet âge-là. Je me suis piégée moi-même et je ne le referai plus", confie-t-elle. L'occasion de pousser son coup de gueule féministe : "Je lis les magazines féminins et je constate que les femmes en sont toujours au même point. On leur explique comment plaire aux hommes : rester jeunes et jolies ; tailler des pipes ; préparer de bons petits plats. J'attends qu'on demande à Vincent Lindon sa liste de produits de beauté pour la sortie d'un film." En amour, c'est pareil. Mais Helena Noguerra a compris à présent que "le regret est gage de douleur". "C'est se punir deux fois, juge-t-elle. On apprend en amour comme à l'école. Un exercice non compris doit être refait jusqu'à ce qu'on saisisse ses erreurs."Helena Noguerra en pleine crise de la quarantaine ? On en a bien peur...