Titre original Visages villages
Date de sortie 26 avril 2018
Durée 89 mn
Réalisé par Agnès Varda
Avec Agnès Varda , Jeannine Carpentier , Clemens Van Dungern
Scénariste(s) Agnès Varda
Distributeur Le Pacte
Année de production 2017
Pays de production France
Genre Film documentaire
D’après l’œuvre de Agnès Varda
Couleur Couleur

Synopsis

Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant de leurs différences.

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Critiques de Visages, villages

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Agnès Varda meets JR. La légende de la Nouvelle Vague et la superstar mondiale du street art main dans la main. Visages villages raconte leur balade sur les routes de France, à la rencontre d’anonymes à qui ils vont tirer le portrait, avant d’afficher leurs immenses photos noir et blanc sur les façades des maisons de l’Hexagone. La rencontre paraît assez logique, quand on y pense, entre la réalisatrice de Mur Murs et l’homme qui a tapissé de visages hilares le mur de séparation Israël/Palestine. Le résultat est un road-movie ensoleillé où la France profonde est réenchantée par le regard bienveillant des deux amis. Graphiquement, leurs silhouettes se complètent à merveille : la petite dame faussement acariâtre et le hipster longiligne à chapeau. Un adorable tandem à la Laurel et Hardy, au numéro très bien rôdé. Parfois à deux doigts de sombrer dans l’unanimisme mièvre sur fond de guitare acoustique primesautière (Mathieu Chédid signe la B.O.), le film est sauvé par son entêtant fil rouge mélancolique (Varda convoque ici plusieurs fantômes du passé) et, surtout, son hallucinant twist final, en Suisse, du côté de chez Godard. Mais chut… pas de spoilers. 

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