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 Le cinéaste argentin est un habitué des festivals et en particulier du festival cannois. Il revient cette année avec Elefante Blanco, où il évoque le travail de deux prêtres, l’un argentin (Ricardo Darin) et l’autre belge (Jérémie Renier), tous deux engagés auprès des habitants d’un bidonville de Buenos Aires.Un film à la dimension sociale évidente : deux hommes plongés au cœur de la pauvreté la plus crue, dans le milieu de la drogue et de ses ravages, mais aussi dans un monde violent sans concession où la corruption gangrène le pays. Le titre est l’évocation directe d’un projet perdu, "l’éléphant blanc", un hôpital laissé en ruines. Mais plus qu’une fresque sociale, ce film est une ode à l’engagement.Le Belge nous propose une analyse de son personnage. Trapero avait en réalité besoin " d’un personnage un peu perdu", quelque chose de finalement "pas évident pour stimuler sa création". Pour Jérémie Renier, le sujet évoqué étant "tabou" cela rend la question d’autant plus universelle, et susceptible de supposer des interrogations chez le spectateur.Elefante Blanco, la bande-annonce :