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VIDEOS - Steven Spielberg parle de War Horse, Harry Potter, Clint Eastwood...

D'où vient sa passion pour le cinéma ?

<em>"J'ai, commencé à faire du cinéma quand j'étais gamin, parce que c'était ce que je voyais de plus amusant à faire. Alors j'ai commencé à faire des films en super 8. Tout le temps. S'il y a une explication c'est celle-là, lorsque je fais du cinéma je ressens cette même excitation que quand j'étais gamin. Le jour où l'émotion ne sera plus là, je m'arrêterai peut-être."</em>

A propos des choix d'acteurs

<em>"Beaucoup de réalisateurs vous diront la même chose, et si je vous le dis à mon tour, c'est que c'est la vérité. La meilleure chose à faire avant de vous demander comment diriger un acteur, c'est de trouver le bon acteur. Si vous n'avez pas le bon comédien à vos côtés, il vous faudra faire dix fois plus d'efforts pour arriver au résultat voulu. Je passe énormément de temps en casting, à chercher, parce que je sais qu'une fois que j'ai décidé, je vais pouvoir écouter ce que les acteurs ont à proposer."</em>

"Quand je ne tourne pas, je suis insupportable"

"Ça a l'air très lourd, incroyable. En 1997 j'ai fait 3 films en 12 mois, Le Monde Perdu, Amistad et Il faut sauver le Soldat Ryan, on me demandait comment avez-vous pu faire ça ? Mais relisez l'histoire du cinéma, <strong>John Ford</strong> faisait 4 films par an, les réalisateurs passaient d'un studio à l'autre, regardez <strong>Victor Flemming</strong>. Non pas que je cherche à les imiter, mais c'est faisable. Quand je n'ai pas d'histoire à raconter, je m'ennuie, je me morfonds, je suis insupportable. Demandez à ma femme et mes enfants. Je suis insupportable je tourne en rond, à tel point que ma famille appelle mes collaborateurs et dit 'Vous n'avez rien à lui mettre sous la dent ?' "<em>"Sur mes premiers films un tournage pouvait durer 150 ou 180 jours. Je me suis dit que si je parvenais à tourner vite, je pouvais voir le film se monter sous mes yeux. C'est pour ça que je veux tourner vite, ce n'est pas pour gagner de l'argent, ou être le héros des studios, c'est parce que ça me permet de mieux travailler, et de garder une vision d'ensemble cohérente."</em>

"Mes enfants ont pensé que j'étais fou quand j'ai refusé Harry Potter"

Enfin, ce n'est pas lors des conférences de presse que Spielberg a parlé d'Harry Potter mais au micro de la <em>BBC,</em> il y a quelques jours : <em>"J'ai eu la chance de faire des films qui sont devenus de grands succès, mais je ne peux pas tout faire. On m'a proposé de tourner le premier Harry Potter. J'ai travaillé dessus pendant cinq ou six mois avec le scénariste Steve Kloves, puis j'ai laissé tomber. Je ne me sentais pas prêt à faire un film pour enfants, mais mes propres enfants me prenaient pour un fou d'avoir refusé. Le livre était déjà populaire à l'époque, et en quittant le projet, se savais qu'il deviendrait un phénomène. Mais vous savez, je ne fais pas de films pour qu'ils deviennent des phénomènes. Les projets doivent me toucher profondément pour que je m'engage sur un, deux ou trois an</em>s".

Steven Spielberg revient sur sa carrière

" <em>Si je n'ai pas d'histoire à raconter, je deviens fou </em>"?, a avoué <strong>Steven Spielberg</strong> lors de la conférence de presse organisée à la Cinémathèque française lundi soir. La veille, une autre rencontre avait eu lieu à Londres, ce qui marque l'occasion de se pencher quelques minutes sur la carrière du cinéaste... racontée par lui-même. Après le carton de Tintin et le secret de la Licorne en Europe, il revient avec Cheval de guerre, un long-métrage plus classique et déjà acclamé par la critique. Il parle bien sûr de ce projet, mais aussi des réalisateurs qui l'ont inspiré (<strong>John Ford</strong>, <strong>Clint Eastwood</strong>...), de sa façon de penser le cinéma, d'organiser ses tournages. Une récente interview accordée à la <em>BBC </em>ajoute un élément important aux révélation de <strong>Steven Spielberg</strong> : il explique pourquoi il a refusé de mettre en scène le premier volet d'Harry Potter, tout en sachant pertinemment que le film allait devenir un phénomène. Une manière de rappeler que les choix de carrière sont aussi marqués par les projets avortés. Retour en vidéos sur la longue carrière du cinéaste.

" Si je n'ai pas d'histoire à raconter, je deviens fou ", a avoué Steven Spielberg lors de la conférence de presse organisée à la Cinémathèque française lundi soir. La veille, une autre rencontre avait eu lieu à Londres, ce qui marque l'occasion de se pencher quelques minutes sur la carrière du cinéaste... racontée par lui-même. Après le carton de Tintin et le secret de la Licorne en Europe, il revient avec Cheval de guerre, un long-métrage plus classique et déjà acclamé par la critique. Il parle bien sûr de ce projet, mais aussi des réalisateurs qui l'ont inspiré (John Ford, Clint Eastwood...), de sa façon de penser le cinéma, d'organiser ses tournages. Une récente interview accordée à la BBC ajoute un élément important aux révélation de Steven Spielberg : il explique pourquoi il a refusé de mettre en scène le premier volet d'Harry Potter, tout en sachant pertinemment que le film allait devenir un phénomène. Une manière de rappeler que les choix de carrière sont aussi marqués par les projets avortés.Retour en vidéos sur la longue carrière du cinéaste.