Nom de naissance De Bernardi
Genre Homme
Avis

Biographie

Il commence à filmer en 1967, au moment où le cinéma underground américain est découvert en Italie. Allen Ginsberg et Taylor Mead figurent d'ailleurs dans Il mostro verde (1966-67), hommage aux films d'horreur réalisé avec Paolo Menzio. Mais, plus encore qu'une esthétique, les Américains lui offrent l'exemple d'un cinéma personnel. Tandis qu'il participe à l'éphémère Cooperativa del cinema indipendente, il passe au 8 mm, dont il devient un des artisans les plus inspirés. Outre l'emploi de plusieurs projecteurs (comme dans Il bestiario, 1967, pour 4 écrans), ce format lui permet en effet des filmages plus intimes et des uvres qui peuvent durer quatre ou cinq heures. Si donc l'influence de Rice, de Warhol ou de Jack Smith se repère dans ses premiers films, et notamment dans le raffinement de Dei (1968-69), c'est plutôt de l'auteur des Songs qu'il est proche. Mais, plus encore que Brakhage, De Bernardi s'oriente vers des chroniques quotidiennes et une utilisation du film de famille (Il rapporto conjugal-parentale 1973-1976). Dans les années 90, il signe encore Ucceli di terra, ucceli che vanno (1993), Piccoli orrori (1994), Sorrisi asmatici Fiori del destino (1997), Sorrisi asmatici, parte terza (1997), puis se rapproche des techniques narratives du cinéma de fiction pour ses deux dernières réalisations, situées dans la ville de Naples : Appassionate (id., 1999), un superbe film apparenté à la comédie musicale, et Rosatigre (2000), l'histoire d'un jeune Napolitain qui revient dans sa ville natale après des années d'immigration à Turin.

Filmographie Cinéma

Année Titre Métier Rôle Avis Spectateurs
2002 Tigre rose Réalisateur -
1999 Appassionate Réalisateur -