Sept ans de réflexion de Billy Wilder A New York, Richard Sherman travaille chez un éditeur. Il est seul tandis que sa femme et son fils ont fui les chaleurs de l'été. Un incident lui révèle la présence de sa ravissante voisine du dessus qui vante un dentifrice à la télévision. L'attendant pour prendre un verre chez lui, Richard s'imagine soudain en grand séducteur. Pendant la soirée, le sérieux Richard fait d'affreux efforts pour résister aux charmes candides de la jeune femme. Troublé par son désir et ses pensées quant à une éventuelle trahison de son épouse, Richard consulte un ami psychiatre: sa théorie sur le cap difficile des 7 ans de mariage, ne le soulage guère. Le soir même, la jeune femme vient s'installer pour la nuit afin de profiter de l'air conditionné. N'y tenant plus et craignant qu'il soit surpris par le concierge ou sa femme, Richard s'enfuit vers la gare au petit matin...C'est dans ce film culte que la robe de Marilyn Monroe est la victime d'un courant d'air polisson sur une bouche de métro.Sept ans de réflexion sera diffusé à 20h50 sur Chérie 25Saint-Jacques... La Mecque de Coline Serreau Pierre, homme d'affaires constamment stressé, Claude, chômeur de longue date ayant sombré dans l'alcoolisme, et Clara, enseignante athée, apprennent le décès de leur mère. A cette occasion, ils découvrent qu'ils ne pourront toucher leur part d'héritage qu'après avoir effectué ensemble un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Guidés par Guy, ils partent du Puy en direction de l'Espagne, accompagnant un petit groupe de pèlerins. Ils cheminent avec Mathilde, qui sort d'une chimiothérapie, Elsaet Camille, avant d'être rejoints par le petit ami de celle-ci, Saïd, qui est accompagné de son cousin Ramzi, persuadé d'être en route pour La Mecque...Coline Serreau continue ses comédies sociales subtiles après La CriseLa Belle Verte3 hommes et un coufin...Saint-Jacques... La Mecque, à suivre à 19h00 sur Ciné + FamizJimmy's Hall de Ken Loach 1932 - Après un exil de 10 ans aux Etats-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s'occuper de la ferme familiale. L'Irlande qu'il retrouve, une dizaine d'années après la guerre civile, s'est dotée d'un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis… Suite aux sollicitations des jeunes du Comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l'Eglise ou les propriétaires terriens, décide de rouvrir le "Hall", un foyer de jeunesse gratuit et ouvert à tous où l'on se retrouve pour danser, étudier ou discuter. Le succès est immédiat. Mais l'influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes n'est pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.Du dernier film de Ken Loach (depuis, il a cependant laissé planer le doute sur son éventuelle retraite), on attendait peut-être trop, à savoir un sursaut après les décevants Looking for Eric, Route Irish et le mineur La Part des anges. Cousin de Land and Freedom et du Vent se lève, avec lesquels il forme une sorte de trilogie révolutionnaire, Jimmy’s Hall ne possède toutefois ni l’idéalisme lyrique du premier, ni la sécheresse bouleversante du second. Le réalisateur anglais y dénonce le paternalisme clérical à travers la figure – écrasante – du père Sheridan, véritable « héros » du film, à côté duquel Jimmy Gralton, personnage dégraissé à l’extrême, fait figure d’enfant de choeur. Malgré son centre de gravité bancal, le film parvient tout de même à susciter l’émotion, au détour d’une séquence de danse pendant laquelle le temps semble s’arrêter ou lors d’un plan final chargé de symboles.Jimmy's Hall, à (re)découvrir à 22h20 sur Canal + Cinéma