C’est encore les vacances, alors optez pour le sud de la France de Pagnol, les déserts arides de Sergio Leone ou les châteaux anglais en compagnie de Keira Knightley.

Le choix de Première : The Duchess de Saul Dibb Retour historique sur la vie de Georgianna Spencer, ancêtre de la princesse Diana d’Angleterre. Quatre siècles séparent ces deux femmes et pourtant tant de choses les rapprochent : poids du mariage, attente d’un héritier, amour interdit et caractère bien trempé.The Duchess est un film noir, adapté du livre d’Amanda Foreman. C’est l’histoire d’une femme brimée par les traditions dont la révolte et le désespoir vous arracheront probablement quelques larmes. Keira Knightley incarne à merveille la fougue de cette femme peu commune et partage l’affiche avec Ralph Fiennes et Charlotte Rampling, tout aussi convaincants. Mention spéciale pour les costumes, justement récompensés aux Oscars.Première était sous le charme : "En dépit d’une maigreur inquiétante, Keira Knightley exprime la vitalité de son personnage avec charisme et gaieté. Mais elle a beau être de tous les plans, elle se fait presque voler le film par Ralph Fiennes qui, avec une redoutable économie d’effets, compose un tyran domestique d’une grande complexité. Le personnage est lui-même victime de contraintes étouffantes. C’est ce qui le rend humain. Mais, à la différence de son épouse, il accepte ces contraintes. Ce qui le rend monstrueux. L’acteur y ajoute un soupçon d’humour, sans lequel son rôle (et le film) serait d’une noirceur insupportable." (Le reste de la critique ici)The Duchess sera diffusé à 20h50 sur D8                                                 Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone C’est le second rôle de Clint Eastwood pour Sergio Leone. Il y joue le bon, Eli Wallach le truand et Lee Van Cleef la brute épaisse qui n’a aucun scrupule. Tous trois sont à la recherche d’un coffre rempli de pièce d’or. Si le bon et le truand ont besoin l’un de l’autre pour obtenir l’argent, la brute s’incruste et compte bien avoir sa part du butin. Le maître du western nous livre ici le plus gros succès de sa trilogie dite du « dollar ». Celle-ci est composée de deux autres films : Et pour quelques dollars de plus et Pour une poignée de dollars assimilés à celui-ci en raison de nombreux points communs dans leur scénario.Laissez-vous transporter par la musique inimitable du grand Ennio Morricone dans ce western-spaghetti mêlant violence et humour. Une fois encore, Leone prouve sa maîtrise technique et son sens du rythme. Il alterne avec justesse scènes de grandes violences et longs silences. La séquence d’ouverture en est l’exemple parfait : il faut bien attendre 10 minutes pour entendre la première phrase du film. Un classique.Le bon, la brute et le truand sera diffusé à 20h45 sur France 3                                                 La gloire de mon père d’Yves Robert Les cigales, la garrigue, les accents chantant, le soleil… le sud s’invite dans votre salon le temps d’une soirée. Yves Robert adapte avec succès le premier des trois romans de Marcel Pagnol. Il poursuivra d’ailleurs l’expérience avec Le Château de ma mère la même année.L’histoire est celle des souvenirs de l’auteur racontés à travers le personnage du jeune Marcel, joué par Julien Ciamaca. Un univers simple, reposant sur des valeurs traditionnelles, une mise en scène discrète, bref, rien de tel avant la fin des vacances.La gloire de mon père sera diffusée sur TMC à 20h40